Mr Orange: Parti chercher la gloire en Asie, le réalisateur gallois Gareth Evans semble avoir trouvé son Graal avec The Raid qui surfe sur la vague du succès. La recette: une histoire ultra-bidon, 1h40 d'action pure et dure, façon indonésienne, point. C'est tout con, et ça marche... relativement.
Plus ou moins connus dans leur contrées, les acteurs desservent l'art martial autochtone, le silat. C'est brutal, ça tape dur... et nous surprend de temps à autre par des mouvements originaux. Armes à feu, armes blanches, mains nues... tout est bon. Le réalisateur s'est d'ailleurs amusé à illustrer l'expression "bringing a knife to a gunfight". L'action est bien filmée, ça défourraille, rythmé par de l'electro, c'est sympa et parfois drôle... bonus pour l'infernal Mad Dog.
Ce n'est cependant pas la claque attendue. Ca ne vaudra pas un bon Crank. Des mecs qui se tapent dessus, même si ils changent d'arme... au bout d'1h40, ça devient un peu long. Longueur accentuée par des petites incohérences qui font tâche. Et ce n'est pas le semblant d'histoire ni les semblants retournements... qui rattrapent l'affaire. Ca ne fait pas trop tâche et c'est déjà pas mal. 1h20 encore plus brainless auraient été plus appréciées. Plus d'originalité dans la réalisation/narration aurait probablement payé.
Bilan, c'est sympa... mais de là à l'ériger au rang de "pure action. déjà culte", y'a des limites.