Seul contre l'univers.

Se déroulant peu de temps après le premier film, on retrouve Rama qui se trouve infiltré dans une prison afin de démanteler le syndicat du crime local, qui est lui-même en proie aux gangsters japonais. Et tout ceci n'est qu'une partie de l'histoire, car pour un film d'action, c'est assez dense.
Gareth Evans est un petit malin ; celui-ci comptait faire un polar, nommé Berandal. Mais, ne trouvant pas les financements, il a décidé d'accoler son histoire à celle d'un nouvel épisode de The Raid (donnant ainsi son sous-titre), pour un résultat certes imposant, mais qui met une baffe en termes d'action.

Je reconnais que c'est exorbitant en terme de durée, car _a dure près de 2h30, mais les scènes d'action y sont incroyables. Franchement, en cherchant des productions HK ou thaïlandaises, je n'ai jamais vu un tel niveau de fureur et de rage dans ces combats ; les décors ont tous leurs endroits stratégiques pour faire encore plus mal, les cascades y sont très impressionnantes ; c'est à se demander comment ces gens ne se tuent pas, car le résultat filmé est spectaculaire. Je pense au motard, ou à des types qui font des chutes en hauteur sans protection apparente.

Les scènes de bravoure sont en effet très nombreuses , ça doit bien occuper plus de la moitié du film. La partie polar y est plus classique, avec une fameuse guerre des gangs avec au milieu le personnage de Rama, dont la seule obsession est de savoir si sa famille est en sécurité.
Je préfère laisser les surprises, mais la dernière demi-heure est un sommet d'action, quasi-muette, où Rama doit combattre à lui tout seul quelque chose comme 473 hommes de main, dont les déjà cultes femme aux marteau et le gamin à la batte.

On sent qu'avec ce film, Gareth Evans (un Gallois réalisant un film indonésien !) a voulu clore sa série dans un feu d'artifice, avec l'aide de son acteur fétiche, Iko Uwais, un peu limité en termes de jeu, mais efficace quand il faut mettre des coups de tatanes.
La durée fait qu'au bout du film, on est un peu gavé de toute cette effusion de sang, de morceaux de chairs qui voltigent, de corps posés ça et là, mais honnêtement, c'est du jamais vu dans l'action !

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