Cette critique n'en est pas vraiment une, c'est plutôt quelques pensées sur le film, comme ça après visionnage que je mets ici à ma disposition à celle des autres(c'est gratuit).


-Comme d'hab Inaritu, c'est très beau. Tu m'as montré de jolies paysages incroyablement bien filmés et quelques tableaux épiques, horrifiques ou juste métaphysique et plein d'autres chose. C'était pensé, carré, généreux, beau, intelligent. C'est bien j'en attendais pas moins. J'ai bien aimé tes cadres rapprochés et souvent en mouvement, ça m'a rappelé Birdman, c'était cool. Si je devais définir mon sentiment sur ton film Alejandro, je dirais que j'étais "à l'aise dedans". Quoique ça veuille dire. On reparlera de toi, à la fin.


-Tom Hardy, ah, mon grand, tu m'as encore bien fait rigolé. Quel accent, quand entendrais-je vraiment ta véritable voix? D'aileurs, je me demande si dans Legends tu fais des voix différentes pour les jumeaux que tu incarnes, faudra que j'aille voir, tiens, je vais bien rigoler comme toujours. Bref, pour revenir à ta performance dans le film, t'es vraiment le meilleur pour jouer l'enfoiré-barjot &co. Tu m'as rappelé ton travail dans Bronson, et bizarrement, j'ai repensé à toi en Bane des fois pendant le film, ça a l'air marrant dit comme ça, mais non, au contraire, t'as vraiment été inquiétant et un peu ambigu dans le film. Big up à toi.


-Domhnall Gleeson: Eh ben, depuis qu'on s'est croisés dans Dark Mirror, tu me lâches plus toi. Je t'ai vu dans le dernier Richard Curtis, dans Star Wars, bon, allez Alex Garland va faire un film, faut que je le vois, boum t'es là aussi dans EX Machina. Et je me refais Dredd, boum t'es encore là. Ben, tu sais quoi? Ca fait plaisir. Comme toujours, bonne prestation, tu varies et enrichis ton jeu d'acteur. Continue comme ça.


-Bon, vite fait le reste du casting: Good job, tout le monde. Surtout les indiens. Hmm, bêmol sur les français, un peu. Mauvaise vibe, je sais pas. Et le gamin qui accompagne Tom Hardy, euh, fais gaffe t'es grave type casté. Je sais pas si t'as été bon ou toi-même sur le coup. Donc bref. Passons au gros du morceau.


-Leonardo, ahlala. Celui que j'appelle le fils spirituel de Tom Hanks. Tu le voulais ton oscar, hein! Je me souviens de quand j'étais collégien, déjà à l'époque je regardais la cérémonie en cachette, oui, je me souviens de toute ces fois où on pensait que tu l'aurais et puis en fait non. Et ça a duré un moment. Bon, j'y faisais pas gaffe au début. C'est quand t'as commencé à bosser avec Spielberg, je me suis dit, tiens, il va avec Tom Hanks ET Spielberg, deux oscarisés. Whoua. En plus, arrête-moi si tu peu est un très bon film, mais t'as pas été nominé. Et t'as commencé avec Scorcese qui faisait un marrathon de 30 ans pour avoir lui-même son oscar. Et là, je me suis dit que ça commençait à faire équipe de bras-cassés. Et ben oui, j'ai pas aimé aviator et je voulais pas que tu l'aies l'oscar! Dans Blood Diamond, non plus. Quand les Infiltrés ont eus l'oscar je me souviens de deux sentiment, 1) bouh scorcese t'as eu un oscar sur un remake inférieur à l'original selon moi.Bouh (certes primitif, mais j'étais au lycée) 2) T'as vu Leonard même de nomination pour toi, en même temps qu'est ce que tu fous dans les infiltrés? J'attends mieux de toi. Bon, plus tard, t'as été nominé le loup de wolf street qui est pas mal, mais on parle d'oscar, là. On...nan, juste nan. Tu l'auras me disais-je et tu l'as pas eu. Y a eu Gatsby aussi, où je me suis dit "Oh, tiens, quand je te vois jouer dedans je te vois essayer d'avoir un oscar. Comme dans inception et comme dans shutter island. Mais ok, t'assures, cela dit, moi je filerais un oscar à Tobey plus toi. Oui, je suis comme ça moi." Nan mais sérieux, tu faisais un toujours de très bonne performance et t'avais des choix intéressant que je trouvais...."interessés" enfin, c'était mon sentiment. Et cette année, y a eu la gronde sur the Revenant, et tout le monde disait que tu l'aurais ce coup-ci. Et j'ai vu que tu faisais une teamp-up avec Innaritu, mais putain! Alors là, t'as visé pas mal. Le gars il revient juste de la cérémonie des oscars avec nominations et statuettes. Bref, une belle dream-team. Et je me dis je dois voir le film. On va le voir avec mon meilleur ami et là, Léo, on voit Innaritu t'emmener jusqu'au oscar pendant 2h36. On s'est tapés des barres, car y avait un côté méta, à chaque regard perdu au loin on se disait que tu imaginais un oscar au loin. A chaque fois que tu as souffert et t'es relevé dans le film, on s'est dit "Allez, Léo, tu vas l'avoir ton oscar, continue". A chaque hallucination, on se disait que la femme du héro représentait la statuette. Bref, on t'as aller le chercher ton oscar, dans la neige, sous la caméra du maestro innaritu, contre la distance, le climat, les ours, les indiens, les français, les américains, la nature, le courant, et dix mille autre chose...Et Léo c'était bien! Le film était bien. Ce que représentait le film était bien, belle osmose des deux. Bref. Cet oscar là, t'es allé le chercher, tu l'as mérité.


-Inaritu. Reviens par là. Et toi, alors? Tu serais pas un cinéaste transmedia ninja? Nan, parce que bon, le type sa performance s'applique dans le cinéma et...dans nos attentes. C'est ça le talent Inaritu. En nous vendant Birdman comme le come-back difficile d'un acteur sur le déclin. Et que cet acteur, en fait, c'est Michael Keaton qui sort de sa semi retraite. Et ben là banco. Tu me fais un film sur le retour d'impossible d'un acteur. Tu me donnes envie d'y croire. Et c'est comme ça que Reagan foire mais que Keaton réussit. C'est incroyable, tu me montres un come-back foiré en m'en faisant un réussi. Et la fois d'après, tu me montres un types qui en chie deux heures dans une performance qu'on ne peut que nominer aux oscars et ça lui donne l'oscar grâce à toute cette lutte à la fois celle du personnage et le talent de comédien de Dicaprio. Nan, mais Innaritu. Mon petit, t'es trop fort. Tu fais du cinéma métaphysique, artistique, artisan et méta toujours avec un soupçon de transmedia, car tu t'immisces dans les attentes inconscientes des spectateurs et des critiques. Tu nous fais un "massage de cerveau", faute de meilleur terme. Et bien, merci beaucoup!


Sinon, euh, pour terminer Alejandro. C'était bien de faire un survival très beau, lent, revenge story,etc... Mais euh...comment te dire. C'était un bon film, peut-être un grand film avec tout le caractère méta (si ça perdure dans le temps, exemple: Michael Keaton marchera t-il autant dans un visionnage de Birdman dans 160 ans, sans le côté Keaton fait un beau "come-back"). Mais en tant que revenge story, j'ai préféré plein de film comme Death Sentence (le 1er qui me vient à l'esprit) et comme survival j'ai largement préféré le territoire des loups. De très très loin. Genre dans le genre de film survival, ben ouais, largement le territoire des loups. D'autant que mini-spoiler alert, tes deux héros ont des hallus ou des rêves de leur femme défunte et j'ai mille fois plus préférés le traitement de Carnahan. Bon après, je sais tu traites ça "vite fait" et c'est plus central dans "The Grey", mais en résumé: ton film était bien. Mais ça m'a donné envie de me refaire The Grey (le territoire des loups).
Voilà, c'est tout.
Bisous à tous, Narrator.


Ps: Eh Alejandro, tes flèches et ton faux sang en cgi, j'ai pas aimé. J'irais même plus loin! J'accuse mr Inaritu! J'accuse!

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le 29 févr. 2016

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