The Shadow par Jérôme Richenauer

Est ce une ombre ?
Non !
Est ce ...Batman ??
Ou... Euh, non ! C'est The Shadow !!!
Parce que soyons honnête, les deux personnages ont énormément en commun. Le Tibet, le côté dandy le jour, justicier la nuit, l'utilisation de l'ombre, le jeu sur la peur, le côté silhouette fantomatique...
Mais ne nous y trompons pas, bien que ce The Shadow soit sortit après les deux films de Burton, le personnage en lui même existait avant et à il semblerait avoir inspiré le Batman de Kane et Finger.
Mais il n'empêche que The Shadow emprunte beaucoup à Burton. C'est surtout visible sur la ville de New-York, filmée comme l'a été Gotham (qui s'inspire pas mal de la première), de manière sombre, presque gothique. Mais l'action de The Shadow se passant dans les années 30, ça colle vraiment bien.
Lamont Cranston vit donc au Tibet où il fait régner la terreur. Après avoir été remit dans le droit chemin par un sage qui lui apprit à utiliser sa part d'ombre, son ombre, il utilisera cette capacité pour lutter contre le crime à New-York, jusqu'à l'arrivée d'un descendant de Genghis Khan possédant les même pouvoirs que lui.
Bon, du coup j'en ai déjà beaucoup dit. Le fait est que le film n'est pas parfait. Certains effets ont vieillis, certains passages font un peu kitch (quand on pense à Jack Burton dans un film sérieux...), mais ça colle bien avec le côté pulp que veut se donner le film, donc je vois ça avec une certaine tendresse. Et je me dis que Alec Baldwin aurait pas forcément fait un Batman dégueulasse dans les années 90.
Franchement, pour moi c'est une bonne surprise.