Je ne m'attendais pas à grand chose avec ce pitch de série B façon Bird box. Après une introduction brouillonne et le générique avec l'annonce du réalisateur John R. Leonetti aux commandes, je me suis dis "ça sent le moisi". Oui il faut rappeler un peu les œuvres de ce sinistre monsieur : mortal kombat annihilation, Annabelle, I wish, l'effet papillon 2...
The Silence surprend avec son rythme qui monte crescendo. L'ado qui perd sa voix après un trauma est un départ intéressant, pas assez exploité à mon goût. Les personnages ont de la consistance et on s'identifie facilement aux protagonistes. Sortir de la ville pour finir en survival rural illustre d'un certain manque de budget. Mais avouons-le, techniquement le film tient la route.
Les vespidés, une sorte de piranhas volant sont très réussis, ils ont de la gueule et du charisme. Ils se repèrent aux bruits et dechiquent leurs proies en bande, bien plus féroces que les oiseaux de hitchcock. Heureusement le film évite le piège du CGI pour ses créatures, ce qui les rend encore plus impressionnant. Mais le vrai prédateur reste l'homme... On se refait pas.
Même si l'ensemble est prévisible, le film réussit tout de même l'exploit de maintenir un bon suspense tout le long, aidé par un casting solide. Je m'attendais à voir un bird Box bis et en fait c'est une série B qui s'assume comme telle. Moins d'explications, moins de réflexions et plus d'actions. Sur ce plan, le contrat est bien rempli. À voir.