The Strangers est un film très inégal.
Ses qualités sont distillées parmi ses défauts.
On est loin de se laisser bercer et donc d'accrocher tout du long, sans compter que l'on en ressort dubitatif ; la conclusion n'a rien d'un dénouement abouti. Loin d'éclaircir son propos et de répondre aux interrogations volontairement suscitées par l'histoire, les pistes sont brouillées.
De deux choses l'une, soit l'histoire contient d'affreuses incohérences, soit elle souffre gravement d'un manque de clarté, nécessitant un deuxième visionnage afin de s'assurer de sa complète et bonne compréhension du film.
Dans tous les cas, l'effet produit par sa conclusion est donc raté.
Assez simplement, de mon point de vue, s'il faut échafauder des théories et argumenter quant à leur validité pour expliquer une histoire, c'est qu'elle est mal racontée.
Peut-être que l'histoire s'axe sur des symboles insaisissables pour un public occidental, et qu'il me manque trop de clefs à cet égard pour profiter de ce film.
Ou peut-être encore n'y-a-t-il rien de particulier à comprendre, et que son but est de laisser libre court à nos analyses et interprétations.
Au fond, peu importe, être abscons ne rend pas profond, et beaucoup trop d'éléments manquent à mes yeux de sens pour que je puisse vraiment apprécier ce film, même si un certain nombre de passages ou d'idées m'ont plu.
Je ne le recommanderais pas spécialement, à moins que les films au sens obscur soient votre truc.