Je ne suis pas fan des reportages de National Géographic sur les origines de l'univers, j'ai pas non plus été une fan de Jurassic Park et le New Age me donne la nausée. J'ai du mal aussi avec les actrices maigrichonnes aux lèvres ridiculement repulpées. Avec Sean Penn qui porte toute la misère du monde sur ses traits crispés.
Une voix off nous dit qu'il y a deux voies, celle de la nature et celle de la grâce. La grâce, c'est la mère, la bonté, la générosité, la force intérieure qui permet de tout supporter. Elle serait inhérente à la création, puisque le vilain dinosaure laisse la vie sauve à son congénère herbivore.
La nature quant à elle est indifférente, elle donne et reprend, sans état d'âme. Dieu est nature.
Vous avez compris, il ne reste plus grand chose du film, sinon l'essentiel qui était bien suffisant, la culpabilité de l’aîné de la fratrie. Il a grandi dans l’adoration de sa mère, en opposition avec son père en colère, artiste contrarié, ingénieur sans succès, entouré de deux frères.
Lui qui a espéré la mort du père, c’est son frère qui meurt à 19 ans. Un frère sans colère qui réunissait le physique et les dons de son père, musicien, dessinateur.