L'affiche n'a strictement rien à voir avec le film, il n'y a pas comme le montre l'illustration d'hommes enchainés offert à une horde de femmes vampires, non tout cela n'est qu'une accroche faite dans le but d'attirer le spectateur. Les films de la Hammer sont tous issues plus ou moins du même moule, comme le sont ceux de la Shaw Brothers. On sait ce que l'on va y retrouver, une certaine ambiance et un certain esthétisme, sur ces points la Shaw est peut être plus régulière que la Hammer. Vampire Lovers propose bien les éléments qu’affectionnent le studio, seulement c'est mou. Surtout après la mort de la première victime, à partir de ce moment le film suit le parcours de cette femme vampire qui est à l'affut de nouvelles victimes. Elle se fait donc accueillir dans une famille avec en vue la jeune et belle fille de la maison. Il faut dire qu'elle a un faible pour le sang de ses victimes, mais elle aime aussi les posséder entièrement. On aperçoit de temps à autre un vampire au loin sur son cheval qui semble chapeauter tout ça, mais qui est t'il? On n'en sait absolument rien, enfin son costume ressemble plus à celui d'un vampire de carnaval qu'à celui de l’être inquiétant qu'il est censé incarné. Ingrid Pitt joue le rôle de ce vampire, elle dénote du casting avec son accent qui n'a rien d'anglais. Peter Cushing apparait au début et à la fin de l’histoire, voilà comment s’économiser un cachet tout en associant le nom d'un acteur emblématique du studio à l'affiche. The vampire lovers reste agréable, notamment pour son début et son final, car entre ces deux points le film fait bien trop de surplace.

Heurt
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le 20 nov. 2017

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