Polar qui commence par une scène d'ouverture bluffante et éprouvante et qui mêle actions non stop et souvenirs douloureux et sanglants sans temps morts et les quelques moments de repos et de "douceur" sont rapidement envolés par le rythme effréné, intense sanglant et parfois gore de ce polar coréen nerveux.
Le film n'est pas sans rappeler Nikita de Besson et suit les pérégrinations d'une femme au bord du gouffre qui se reconvertie malgré elle dans le rôle d'une tueuse à gages sans scrupules mais qui doit aussi affronter un passé lourd, sombre et douloureux en continuant d'avancer pour se libérer du joug de cette organisation de Killers et protéger sa fille née durant son "apprentissage" de Tueuses à tout faire. Les moments de bravoures et de massacres égaient ce film noir et pessimiste et les quelques flottements du film n'entame pas notre enthousiasme à suivre le combat de cette belle Nikita pour retrouver sa liberté et s'affranchir d'un passé qu'elle croyait derrière elle....
Bref, pour moi, une bonne surprise.