Contre toute attente, moi qui redoutait de voir parler un chat et un chien en mode film avec Eddie Murphy, eh bien, j'ai trouvé que l'idée se tenait ici et que c'était pas désagréable, bêtifiant et ridicule.
C'est d'ailleurs l'une des rares idées que je retiendrai de The Voices que j'ai plutôt trouvé laborieux au final.
L'autre idée qui m'a plu étant de voir l'appart bien clean avec le regard du protagoniste et de le découvrir dégueulasse et freaky avec le regard d'un personnage extérieur.
La principale mauvaise idée par contre est ce côté un peu trop psycho qui voudrait justifier et baliser tout le récit et qui le rend malheureusement parfois lourd et chiant.
En fait, Satrapi ne manque pas d'idées et d'envies, ce qui est plutôt louable quand on fait du ciné. Malgré cela, je me suis souvent dit que ça n'allait pas assez loin, que c'était encore trop gentil et que finalement, la petite comédie musicale de fin reflétait une intention trop mineure en rapport au traitement et au sujet de son film qui aurait pu être brillant !