Deuil de briques
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Ce qui fait la force de The Wall, c'est sa forme.
Ce qui fait malheureusement sa faiblesse, c'est son fond.
L'idée d'un huis-clos dans un environnement ouvert, dans le désert irakien, avait en effet attisé ma curiosité. 1h20 de discussion entre les différents personnages aurait été la parfaite occasion de délivrer un message, une réflexion sur la thématique de la guerre.
C'est ici que se trouve le défaut majeur du film, défaut forcément embêtant dans un huis-clos. Les dialogues vont tous être creux et ennuyeux, à base de "qui sont les vrais méchants" et autres banalités déjà vues plusieurs fois dans des milliers d'autres films.
Il n'est pas dit ici que ces questions ne sont pas importantes à soulever, juste qu'elles peuvent l'être avec un peu plus de subtilité et de pudeur.
Reste néanmoins que, à ma très humble connaissance, les films de guerre qui utilisent ce format ne sont pas légion. C'est toujours sympathique de voir ce genre de chose.
Vu en VF par défaut, mauvais doublage qui accentuait le ridicule de certains dialogues. Le film n'avait pas besoin de ça.
Créée
le 20 juil. 2017
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