The Woman
6.4
The Woman

Film de Lucky McKee (2011)

Rapide petite critique pour expliquer ma note parce qu'elle est pas bonne et c'est rare avec moi. J'ai un peu la haine, alors s'il te plait, pardonne ma vulgarité, ça doit sortir :)


Donc, si tu as pas vu le film :
J'ai vu que les avis sur ce film sont très divergents, je respecte les avis des autres, mais bordel, 9 j'en crois pas mes yeux. De plus, mange pas un truc trop cher avant type saumon fumé parce que tu vas le recracher, et c'est dommage de gâcher du saumon fumé, 5 balles dans les chiottes ça fait chier (sans mauvais jeu de mots). Oui je suis radine. On peut souligner quand même que ce film va a fond dans ces partis pris, à savoir la violence, et la débilité du personnage central. Il critique violemment certaines choses, et on sent qu'en face de nous un réal qui a un peu de couilles, c'est plutôt bien de ce côté. Par contre le type est un tout petit peu pessimiste sur la nature humaine. Sache également que la VF est vomitive, mais c'est pas la faute du réal, j'te l'accorde. De plus, j'ai trouvé la bande son horripilante, ces chansons type folk américain qui collent pas du tout à ce qui se passe, mais c'est une question de goût, ça se trouve tu aimeras. Tous le long du film on entend aboyer des putains de clebs de merde en fond, impossible de les ignorer, c'est voulu je sais, mais c'est super prise de tête, surtout quand comme moi on a des chiens débiles qui aboient la nuit toutes les 4 heures pour aller pisser.
Les acteurs sont mauvais, voire très mauvais, sauf la gamine de 8 ans qui aligne tous le monde, la femme sauvage, et la mère qui tient à peu près la route.
Le scénario est au final pas très fourni, on est plutôt sur un film lent de type "analyse des relations humaines". Dommage, d'habitude j'aime beaucoup ce genre de films, sauf que pour un film comme ça, il faut de bons acteurs, et en plus là l'analyse est complètement à côté de la plaque, on tombe dans une méga caricature d'un type violent et ultra machiste, puis de toutes ses marionnettes, à savoir, sa famille. En basant un film sur un personnage de ce type, prévisible au possible, on capte direct qu'il a du caca dans la tête, de surcroît, vraiment mal interprété, on ne peut pas faire un film de réflexion sur l'être humain. Parce que l'être humain n'est pas comme ça les amis.
La fin ça accélère d'un coup, c'est ici que tu gerbes.


Bon je suis pas tendre depuis le début, j'avoue que je suis super déçue en fait. Surtout à cause du père dérangé caricatural de mes deux. Mais y a du positif. Y a des plans très travaillés tant dans la compo que dans la lumière, on sent un véritable talent du réalisateur parce que y a du boulot, c'est indéniable, c'est beau. D'ailleurs c'est mon premier film du réalisateur, faudra quand même que je jette un œil sur son boulot.


Bon on arrête ici cette critique en vrac et pas forcément constructive, le prochain paragraphe est mon défouloir, si t'as pas de temps à perdre le lit pas. En plus c'est plein de spoilers.


Mais putain mec c'est quoi ces personnages ?????
On attaque :
-le père, pas mystérieux pour un sous, il a une mentalité d'un gros psychopathe macho des années 60. Il vit dans une vieille ferme, il est avocat, il a un break de kéké, il bat sa femme, il viole des sauvages, il peut être même engrossé sa propre fille, il est détestable au possible, il a la grosse tête, il fait de son fils le parfait petit psychopathe à son Papa. Il ramène une sauvage chez lui pour "la civiliser". Mon cul, t'as vu ses nibards (sur musique de Sprink Break, "la sauvage nue dans la rivière", youhou) et tu veux juste satisfaire ton appétit sexuel de gros pervers imbu de lui même. Il contrôle tout, ne supporte pas d'être contredit, il est intolérant et hypocrite, mais bordel c'était possible de lui mettre une qualité ? Pour qu'il ait une certaine dualité, je sais pas, le rendre un peu humain ? Ou alors j'ai rien compris (c'est très possible), et il représente la part sombre de l'être humain ? Dans ce cas ou est la part lumineuse de l'être humain dans ce film ?
-le fils, le débile, le gars on ne peut plus influencé par son Pôpa d'amour, "je dois être le meilleur au basket et pis c'est marre". Bon il est coincé par son trou du cul de père et sa mère coincée, peut-on vraiment lui reprocher d'être con ?
-la fille aînée. La meuf la plus molle de l'Histoire du cinéma, à égalité avec Sansa Stark.
-la gosse qui plane, mise au second plan alors que c'est le meilleur perso du film.
-la sauvageonne, on ok elle elle passe aussi
-la mère, la femme battue, et quand elle ose dire un mot elle se fait mettre au tapis en un coup. Quand tu sais que ton mari est un dangereux psychopathe instable qui garde une femme dans une cave et qui a élevé une enfant malformée avec des clébards tu évites de le contrarier si t'as pas une arme blanche sur toi bordel. La femme elle subit. Elle regarde sa vie sans rien faire. Elle est aussi impuissante que nous pauvres spectateurs devant tout ce bordel. Oui j'aime le mot bordel.
-la prof qui fout la merde, au lieu de parler à son élève elle va parler au Pôpa d'amour, bah là j'ai envie de dire que ça partait d'une bonne intention mais t'as cherché la merde aussi.


Puis c'te fin, genre la gamine suit une sauvage dans les bois, elle préfère lui faire confiance qu'à sa grande sœur... S'il y a une signification elle m'a échappée.


Bon faut vraiment que j'aille dormir... Pour conclure vous avez sûrement vu qu'il y a beaucoup à dire sur ce film, j'ai l'impression que je l'ai vraiment mal compris, alors je ne peux pas vraiment vous le déconseiller. Il est assez court, je pense que c'est quand même un film qui se regarde, vous le trouverez peut être intéressant, je m'en voudrais de vous priver d'un tel spectacle, surtout si le film vous parle.


PS : je relirai demain, si tu vois des fautes c'est que je me suis pas relue et qu'en plus il est minuit 30 chez moi et que j'ai vraiment sommeil.

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le 16 juin 2016

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