C’est une adaptation très libre de Zola que nous propose ici Marcel Carné (avec Charles Spaak au scénario). Il n’est plus dans sa période faste – la période Prévert – mais, sur sa lancée, il est encre capable de rassembler autour de lui suffisamment de talents (notamment au niveau de l’interprétation) pour faire oublier qu’il en a beaucoup moins qu’on ne l’a cru… Raf Vallone (production franco-italienne oblige), Simone Signoret (la star de l’époque), Sylvie… Il ne reste que la trame la plus mince de l’œuvre de Zola. Je ne le regrette pas, n’étant pas un adepte forcené du naturalisme et de la théorie de l’hérédité mais quel intérêt ?