Thor : Le Monde des ténèbres ou le seigneur du marteau. L'introduction en voix-off décrivant la guerre des mondes et la présentation des elfes noirs affichent d'entrée le film comme une très pâle copie du Seigneur des Anneaux. Les décors ne sont pas au niveau, les personnages vides et sans dimension. Une ouverture complètement ratée avec un scénario ultra téléphoné d'un manque d'originalité à peine croyable. Les répliques sonnent très creuses. Un montage qui ne fait que enchaîner des scènes sans intérêt narratif ou visuel.
Puis le film reviens les pieds sur terre, à Londres, et devient un peu moins catastrophe. Tentative d'apaisement avec la première scène de Portman. Une scène de rencard relativement sympathique mais pas non plus hilarante. Un humour clownesque, où Chris Hemsworth est le meilleur, qui devient même barbant quand l'heureux élu de ce rendez-vous rappelle la scientifique. Trop d'insistance sur l'idée du coup de fil très longue distance.
Les retrouvailles du couple relancent le film dans ses travers du récit fade. Si la demande d'aide à Loki signe le summum de la bassesse de l'intrigue, à partir de ce moment le film gagne en spectacle. La scène de bataille finale est plutôt réussie, à l'instar d'Avengers. L'an passé le premier film réunissant les héros Marvel avait connu un immense succès grâce notamment à cette scène. D'où le rabâchage du drame de New York dans la série Agents of SHIELD et donc ce film.
Si il n'y a rien à redire à son jeu, Natalie Portman fait bien pâle figure dans ce rôle indigne d'elle. Jane Foster a beau être d'une extrême bienveillance et pleine de charmes, elle n'est que passagère d'un vaisseau piloté par Thor. Parmis les autres personnage, le père est plus assommant que le fameux marteau et frère est plutôt intriguant...dans la dernière scène.
Sans le personnage d'Iron Man et l'esprit de bande, Marvel peine grandement à signer plus qu'un divertissement poncif.