Ce film m'a été recommandé par Villou dans le cadre d'un partage de films (session de juin 2018) et je le remercie.
Dès les premiers instants du film, on voit rapidement qu'il est totalement à part. On plonge dans les abîmes de l'étrange, du dérangeant, du bizarre... Aussi, il faut se munir d'une combinaison de plongée, de son masque et sa bouteille de plongée.
Mais même dans tout cet océan de bizarre, le réalisateur parvient tout de même à nous offrir des scènes limite émouvantes et moments limite mignons, et pourtant, ce n'est pas gagné.
L'histoire, glauque à souhait, est celle de la très mignonne Jeliza-Rose dont la mère meurt d'une overdose au début du film... S'ensuit la fugue de son père et elle-même, ils rejoignent la maison de sa grand-mère qui n'est, naturellement, pas au rendez-vous, puisque ladite grand-mère est décédée.
Jeliza-Rose, fille modèle qu'elle est, prépare l'habituelle piquouse d'héroïne de son père pour lui permettre de "voyager"... Sauf que, cette fois-ci, le bon papa n'a pris qu'un billet aller.
Jeliza-Rose se met alors, avec ses amies (à savoir, quatre têtes de poupées qu'elle a pris le soin de baptiser de divers noms plus ridicules les uns que les autres), à s'imaginer un monde, des personnes, des histoires...
Le film jongle entre rêves et réalité et on peut regretter, parfois, du fait qu'on s'y perd un peu. Mais ce côté tellement déjanté est très plaisant, à condition d'être un adepte de la nécrophilie, de l'inceste ou de la pédophilie (si besoin est de préciser, il s'agit bien d'une blague hein ^^).
Les seules choses que je regrette un peu c'est que le film est un peu long (2h) et du fait de l'histoire plutôt simpliste, on trouve, par moment, le temps un peu long. Et aussi, la fin qui paraît un peu bâclée.