
"Le temps c'est de l'argent mais pour de vrai". Voilà l'accroche trouvée par le roi du pitch Andrew Niccol pour vendre son Time Out, film jeuniste sur la crise économique.
Mais, me direz-vous, au-delà de l'idée de base, qu'y a-t-il ? Une série B de SF où Robin des Bois prend un otage Patricia Hearst. Le tout est porté par un univers visuel efficace avec des personnages classiques, un peu froids, mais incarnés par un casting de bon niveau qui parvient à leur donner un minimum de substance.
Time Out n'est certainement ni un film d'action ni une réflexion brillante sur le monde de demain mais n'est pour autant pas dénué de rythme, dirigé par une espèce de fougue anticapitaliste naïve plutôt touchante, voire charmante.
Libre à vous de ne pas trouver ça dense ou drôle, il n'empêche qu'à mon humble avis, par rapport à sa promesse de départ, il propose suffisamment de matière pour divertir...
Pas pour être mémorable, c'est sûr.