... Ou comment perdre son temps à regarder du vide.

Comment ne pas être déçu par un film qui se contente de rabâcher les poncifs du scénario d'action en évitant soigneusement de tirer le fil de la bonne idée qui le fonde. Le temps, matériau immense, source d'un grand nombre de nos peurs et de nos espérances est ici traité de façon naïve et lâche.

A l'image de ce film, le cinéma d'anticipation "majorisé" s'empêtre inlassablement dans des productions marketing très linéaires, et pour tout dire, sans aucune ambition d'innover. Le cinéma, c'est d'abord et surtout une histoire qui se raconte à elle-même et nous transforme. Ce n'est pas ce collage de séquences sans profondeur.

Merci à Andrew Niccol pour le temps qu'il m'a fait perdre. On espère qu'il reprendra bientôt ses esprits.

Belle photographie. Musique banale.
Critique_noir
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le 17 juin 2012

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