No more time.

Ce qui fait de nous des mortels c'est le fait qu'on soit des êtres finit qui ne résistent pas au temps. Time Out s'empare de cette problématique de la vie humaine et en fait un super film de science-fiction. Dans ce nouveau monde biologiquement modifié, le temps devient réellement de l'argent dès que l'on atteint 25 ans. Alors le temps semble s'arrêter puisque physiquement le corps cesse de prendre de l'âge. Néanmoins, c'est là que les ennuis commencent. Un compteur s'allume sur l'avant bras des personnages et leur indique combien de temps il leur reste a vivre sachant que ce même temps sert à payer tout ce dont un humain à besoin pour vivre : nourriture, loyer, charges, transport... etc. En bref, un scenario qui donne envie et surtout qui tient vraiment debout.

L'évolution du personnage principal est en revanche un peu moins palpitante par moment après les trente première minutes. Heureusement, les obstacles à son avancée fabriquent quelques retournements de situation intéressant. Néanmoins, on ne sait rien de ce monde en lui-même, hormis le fait qu'il profite aux riches. On sait également qu'il est constitué de plusieurs quartiers qui categorisent la population selon la classe sociale, sans pour autant savoir combien il y en a et quels sont les différents niveaux sociaux. Ce que je veux dire par là c'est que tout ce monde semble reposer sur des bases superficielles et que tout ce qui importe finalement c'est la petite vie du protagoniste et ses talents de téméraire.

Tout ce film reflète l'égoïsme de l'homme, le capitalisme de nos jour qui prend le dessus sur l'absolu humain. La morale n'a pas sa place ici, c'est la loi du plus fort : alors qu'on se trouve dans un monde futuriste, nous revoilà à l'état de nature. Justin Timberlake incarne le rebelle, celui qui est plus altruiste que tous les autres, qui donne l'exemple et donne son temps : il s'agit du Robin des Bois des temps modernes. Quant à Petyfer, dans le rôle d'un chef de gang voleur de temps, il n'est pas très convaincant, voire inutile à l'intrigue.

J'ai beaucoup apprécié cette distopie originale, je pense en avoir fait l'éloge. Bon visionage !