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RETARDÉ
Excusez moi mais je suis pressé, je vais donc faire bref, j'ai déjà perdu assez de temps à regarder ce film dont la traduction française du titre anglais signifie exactement le contraire en...
le 9 févr. 2012
85 j'aime
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1.INT JOUR/BUREAU REGENCY ENTERPRISES:
Nous sommes dans les bureaux d'Arnon Milcharn, au début de l'année 2010. Il est assis confortablement dans son siège en cuir, en polo Lacoste, faisant ses comptes. Soudain, une autre personne rentre dans le bureau. Il s'appelle Andrew Niccol, il a la quarantaine d'années et s'exprime avec un léger accent néo zélandais. Arnon se lève, sourire aux lèvres et vient le saluer.
Arnon Milcharn:
Heeey ! Andy ! Comment vas tu ?
Andrew Niccol:
Un peu au chomage mais ca va. Pourquoi m'as tu demandé de venir aujourd'hui ?
Arnon Milcharn:
Tu sais quoi ? Je revoyais y'a quelques jours "Bienvenue a Gattaca". Je l'adore ! C'est ce genre de film que je voudrai produire !
Andrew Niccol (étonné):
Ah bon ? Vraiment ?
Arnon Milcharn:
Mais oui ! Un film de SF qui te coute pas un rond, qui repose sur un concept de branlette intellectuelle new yorkaise, evidemment que c'est bandant ! En plus, avec tout tes mecs en costume dedans, y'a même moyen d'avoir du placement publicitaire pour Armani et Versace !
Andrew Niccol:
J'imagine que c'est une vision courante des choses chez les producteurs...
Arnon Milcharn:
Bref, je me disais que si tu fais rien en ce moment, tu pourrais me faire un truc pareil.
Andrew Niccol:
Exactement pareil ?
Arnon Milcharn:
Bah qui rapporterait plus de blé quand même !
Andrew Niccol:
Bah laisse moi y reflechir.
Arnon Milcharn:
Pas le temps pour ca !
Andrew Niccol:
Bon bah ok je signe...
2.INT JOUR/STUDIO FOX:
Dans un décor pas très travaillé d'une banque, le role principal du film Justin Timberlake vient voir Andrew Niccol.
Justin Timberlake:
Andy, j'ai un problème la. Bon autant le coup de transfert de temps, même si ca n'aucun foutu sens, je m'y suis habitué. Mais la on va cambrioler une banque... aussi facilement ? Ils sont aussi nuls en sécurité que ca dans le futur ?
Andrew Niccol:
On fait au plus simple
Justin Timberlake:
Et j'ai pris en otage, une fille que j'arrive a pecho en sortant un baratin de téléfilm ?
Andrew Niccol:
Ouais c'était le plus simple
Justin Timberlake:
Et on est poursuivi que par un seul Timekeeper qui n'appelle jamais les renforts ?
Andrew Niccol:
Oui oui, on fait au plus simple...
Justin Timberlake:
Woooookaaaaay
L'assistant réa arrive à l'encontre d'Andrew Niccol, téléphone à la main.
Assistant Réa:
J'ai Arnon au téléphone. Il dit encore qu'on a deux semaines de retard et "Ne gaspillez pas votre temps"
Andrew Niccol:
Parfait, tu vas devoir dire ca Justin !
Justin Timberlake:
Quoi ? Mais c'était pas prévu ?
Andrew Niccol:
Oui mais j'ai fait le pari avec Roger Deakins qu'a chaque fois qu'Arnon sortirait une phrase de ce genre, on l'ajoute au scènario.
Justin Timberlake (soupirant):
Heuresement que j'adore voir Amanda déguisée en cosplay sinon je me serais cassé depuis un moment !
3.INT SOIR/PROJECTION AVANT PREMIERE DE "IN TIME":
Andrew Niccol est accompagné de Terry Gilliam devant son film fini à Londres. Le générique déroule, et un Terry embarassé adresse la parole à son confrère:
Terry Gilliam:
Ah Andrew alors la... On dirait que tu as tout fait à la facilité, comme si tu t'en foutais complètement. Alors que tu aurais eu moyen de faire quelque chose de bien.
Andrew Niccol:
En apparence oui. Mais va dire ca a des gens qui ne connaissent pas le concept de "contre-critique" au sein d'un film, qui pensent que dès qu'on parle de "lutte des classes" ca rend forcément le film intelligent...
Terry Gilliam:
Je comprend, mais même moi quand j'avais les Weinstein aux fesses, j'avais un minimum d'exigence artistique et de propos !
Andrew Niccol:
Terry le véritable propos de mon film, il est la. Ca ne s'arrète pas de parler de temps et d'argent, et c'est exactement ce que je n'avais pas ! Et puis bon, tout le monde ira le voir pour Justin Timberlake, comme ca je me referais une santé au box office et pour les studios !
Terry Gilliam:
Je dis quand même que tu as bien baissé ton pantalon pour le coup
Andrew Niccol (d'un air malicieux):
Non Terry, j'ai perdu du temps, pour gagner de l'argent !
(critique inspirée par celle de mon estimé confrère mikeopuvty pour Alice au Pays des Merveilles: http://www.senscritique.com/film/alice-au-pays-des-merveilles/9651230472708890/critique/mikeopuvty/ )
Nous sommes dans les bureaux d'Arnon Milcharn, au début de l'année 2010. Il est assis confortablement dans son siège en cuir, en polo Lacoste, faisant ses comptes. Soudain, une autre personne rentre dans le bureau. Il s'appelle Andrew Niccol, il a la quarantaine d'années et s'exprime avec un léger accent néo zélandais. Arnon se lève, sourire aux lèvres et vient le saluer.
Arnon Milcharn:
Heeey ! Andy ! Comment vas tu ?
Andrew Niccol:
Un peu au chomage mais ca va. Pourquoi m'as tu demandé de venir aujourd'hui ?
Arnon Milcharn:
Tu sais quoi ? Je revoyais y'a quelques jours "Bienvenue a Gattaca". Je l'adore ! C'est ce genre de film que je voudrai produire !
Andrew Niccol (étonné):
Ah bon ? Vraiment ?
Arnon Milcharn:
Mais oui ! Un film de SF qui te coute pas un rond, qui repose sur un concept de branlette intellectuelle new yorkaise, evidemment que c'est bandant ! En plus, avec tout tes mecs en costume dedans, y'a même moyen d'avoir du placement publicitaire pour Armani et Versace !
Andrew Niccol:
J'imagine que c'est une vision courante des choses chez les producteurs...
Arnon Milcharn:
Bref, je me disais que si tu fais rien en ce moment, tu pourrais me faire un truc pareil.
Andrew Niccol:
Exactement pareil ?
Arnon Milcharn:
Bah qui rapporterait plus de blé quand même !
Andrew Niccol:
Bah laisse moi y reflechir.
Arnon Milcharn:
Pas le temps pour ca !
Andrew Niccol:
Bon bah ok je signe...
2.INT JOUR/STUDIO FOX:
Dans un décor pas très travaillé d'une banque, le role principal du film Justin Timberlake vient voir Andrew Niccol.
Justin Timberlake:
Andy, j'ai un problème la. Bon autant le coup de transfert de temps, même si ca n'aucun foutu sens, je m'y suis habitué. Mais la on va cambrioler une banque... aussi facilement ? Ils sont aussi nuls en sécurité que ca dans le futur ?
Andrew Niccol:
On fait au plus simple
Justin Timberlake:
Et j'ai pris en otage, une fille que j'arrive a pecho en sortant un baratin de téléfilm ?
Andrew Niccol:
Ouais c'était le plus simple
Justin Timberlake:
Et on est poursuivi que par un seul Timekeeper qui n'appelle jamais les renforts ?
Andrew Niccol:
Oui oui, on fait au plus simple...
Justin Timberlake:
Woooookaaaaay
L'assistant réa arrive à l'encontre d'Andrew Niccol, téléphone à la main.
Assistant Réa:
J'ai Arnon au téléphone. Il dit encore qu'on a deux semaines de retard et "Ne gaspillez pas votre temps"
Andrew Niccol:
Parfait, tu vas devoir dire ca Justin !
Justin Timberlake:
Quoi ? Mais c'était pas prévu ?
Andrew Niccol:
Oui mais j'ai fait le pari avec Roger Deakins qu'a chaque fois qu'Arnon sortirait une phrase de ce genre, on l'ajoute au scènario.
Justin Timberlake (soupirant):
Heuresement que j'adore voir Amanda déguisée en cosplay sinon je me serais cassé depuis un moment !
3.INT SOIR/PROJECTION AVANT PREMIERE DE "IN TIME":
Andrew Niccol est accompagné de Terry Gilliam devant son film fini à Londres. Le générique déroule, et un Terry embarassé adresse la parole à son confrère:
Terry Gilliam:
Ah Andrew alors la... On dirait que tu as tout fait à la facilité, comme si tu t'en foutais complètement. Alors que tu aurais eu moyen de faire quelque chose de bien.
Andrew Niccol:
En apparence oui. Mais va dire ca a des gens qui ne connaissent pas le concept de "contre-critique" au sein d'un film, qui pensent que dès qu'on parle de "lutte des classes" ca rend forcément le film intelligent...
Terry Gilliam:
Je comprend, mais même moi quand j'avais les Weinstein aux fesses, j'avais un minimum d'exigence artistique et de propos !
Andrew Niccol:
Terry le véritable propos de mon film, il est la. Ca ne s'arrète pas de parler de temps et d'argent, et c'est exactement ce que je n'avais pas ! Et puis bon, tout le monde ira le voir pour Justin Timberlake, comme ca je me referais une santé au box office et pour les studios !
Terry Gilliam:
Je dis quand même que tu as bien baissé ton pantalon pour le coup
Andrew Niccol (d'un air malicieux):
Non Terry, j'ai perdu du temps, pour gagner de l'argent !
(critique inspirée par celle de mon estimé confrère mikeopuvty pour Alice au Pays des Merveilles: http://www.senscritique.com/film/alice-au-pays-des-merveilles/9651230472708890/critique/mikeopuvty/ )
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Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste On a traduit le titre original... en Anglais !!!
Créée
le 24 nov. 2011
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1 commentaire
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