Plouf

Du très grand spectacle.

Tous les éléments sont là : l'héroïne rebelle haute placée, le héros pauvre libre comme le vent, une romance au delà de tout principe, un méchant très méchant qui veut les séparer, des personnages créés dans le simple but d'être drôle et qui ne le sont pas...
Et puis des situations ! Du grandiloquent, du romantisme, du suspense, de l'incroyable, du woaw, oh, hi, ah, du nul aussi.

Mais quelle précision dans la réalisation. La caméra de Cameron épate par ses plans, en les rapprochant de ses acteurs pour en saisir le meilleur. Chaque plan est millimétré pour donner son effet, pour donner de la vie à ses personnages. Je ne me souvenais plus que c'était à ce point fulgurant de beauté (je parle des plans uniquement).
Et quel talent dans la gestion du rythme ! Les situations alternent, se répètent rarement, et ce sont 3h15 qui passent sans que l'on s'en rende compte.

Et même si certaines scènes sont désormais clichés tellement elles étaient cultes à leur sortie, et bien ça passe quand même, car on est dans le tripp du grand spectacle. Certaines situations pour créer le rire aussi sont exagérés, et même si souvent ça m'exaspère, ça me fait des fois rire tellement c'est abusé. En revanche il faut vraiment songer à virer les dialoguistes car certains dialogues tuent franchement le film. Toute la conclusion est à chier à cause du dialogue du chercheur : " J'ai passé 3 ans de ma vie sur le Titanic... mais je ne l'ai pas compris... ". Youhou.

Avec de meilleurs dialogues, le film aurait gagné en profondeur. Mais dans le genre du grand spectacle ça reste un incontournable grâce au talent de Cameron.

(J'ai mis 8 à la version 3D car celle-ci est plutôt pas mal pour une remasterisation, et que le voir au ciné ça tue quand même).