Toi, moi et nos misères.

Lorsqu'on regarde un film de ce genre, on ne s'attend forcément à pas grand chose. La bande-annonce avait mit le LA, on savait à quoi s'en tenir niveau culcul.
Et ben pas tant que ça finalement. Si au départ c'est le choc des cultures qui est mis en avant (rencontre d'une wesh-future-avocate avec un bobo-je-claque-tout-mon-fric-dans-le-poker-et-je-fais-rien-de-ma-vie) ainsi que l'aspect guimauve du truc (l'éternelle scène du j'te la fout dans la bouche sur le toit d'un immeuble), c'est la cruelle réalité qui prend le dessus dans la deuxième partie, bien plus intéressante. Car oui, malgré cet aspect puant de bons sentiments, le film traite de sujets urgents et actuels, du sort de bien des vies et des abominations causées pour de simples formalités administratives.
Alors ok, ça sent le bobo à plein nez (cf les images de fin, on se demandera pas pour qui Estrougo a voté aux dernières élections, hein), c'est roulé dans une pâte feuilleté nappé de crème pâtissière, mais cette dernière partie a au moins l'avantage de mettre en avant un fait qui dérange et qui reste extrêmement délicat à aborder.
Pour le reste, casting impec', porté par une (comme toujours) charmante Leïla Bekhti, un Benjamin Siksou, charmeur à souhait et surtout une Chantal Lauby complètement timbrée en desperate housewive !

A voir donc.