Ce film décrit la rencontre entre deux personnages et la tentative de l'un pour faire comprendre à l'autre qu'elle ne vit pas vraiment enfermée qu'elle est dans cette machine à broyer qu'est une grande société internationale. Alors il s'évertue à démonter son univers pour lui faire comprendre que la vraie vie ce n'est pas ce qu'elle croit. Cette jeune femme, cadre exécutif type, totalement absorbée par son job n'a plus vraiment de contact avec son père un professeur de musique, totalement "allumé" qui ne pense qu'à faire des blagues et déstabiliser tous les gens qu'il croise.
Pour ce faire, il utilise les moyens les plus fous possibles. Ce qui provoque les quelques rires attendus. Il faut dire qu'a certains moments on a mal pour elle. Partagée entre la honte éprouvée par l’intrusion de ce père fantasque et le souci des convenances, elle trouve d’abord un compromis en acceptant sa présence tout en lui demandant d’être discret
Peter Simonischek crève l’écran, en digne héritier de Peter Sellers , Sandra Hüller est en totale osmose avec son personnage ( Wim Wenders tend la main a Blacke Edwars )
Aren Ade trouve la tonalité juste, alternant dialogues en demi-teinte, silences suggestifs et digressions saugrenues et finalement une preuve d'amour.