Tous les petits chats sont gourmands par Alligator
sept 2010:
Meïn gott! Je me demande des fois comment je fais pour regarder de pareilles merdes. Je m'étonne moi même. Il faut être un peu con, je suppose. Dans le cas présent, je vous conseille vivement d'adorer Edwige Fenech, parce qu'autrement vous n'irez pas jusqu'au bout de ce très mauvais film. D'une part, visuellement, c'est une souffrance continue. Le DVD est pitoyable, à la limite du supportable. On a connu des VHS de meilleure qualité.
Mais le pire reste la réalisation de Jozef Zachar. Incroyablement mal filmée. On a droit à de la caméra tremblotante, peut-être à l'épaule, sur certains extérieurs, illisibles forcément. La mise en scène est du même tonneau sur toute la durée du film : à peu près incompréhensible, mal fichue, lourde, bâclée, voire inexistante, succession de plans fixes, champ/contre-champ, avec les comédiens qui tournoient et se bousculent dans le cadre de manière inepte ou grossière. Il faut avouer que le scénario est infâme, d'une bêtise sans nom.
La vision de ce film a été si éprouvante que je me demande si je pourrais un jour retenter ma chance sur une comédie teutonne. On ne peut même pas se moquer, il y a tellement rien de rien.
Alors on se rabat sur quelques plans où Edwige Fenech apparait admirablement dévêtue, dodue, le grain de peau laiteux, délicieusement velouté. On en croquerait. Quelle belle femme! Un des plus jolis corps du cinéma!
Et avouez que sur ce film on mérite clairement son charmant minois. Foutre que ce fut dur! Qu'est-ce que je ne regarderais pas pour quelques images de la déesse Fenech. Une lubie qui n'a rien d'une sinécure.
Les français noteront la présence, lassante comme le reste, de Sieghardt Rupp, l'un des officiers allemands de "La grande vadrouille" ("bedit vilou").
