Sachant que Franck Dubosc en était le réalisateur, je m'attendais à voir un film dans le style de "Camping" ou Dubosc, éternel séducteur fait du Dubosc. Le début s'annonçait comme tel.. Il annonce la couleur "je rencontre, j'emballe et je laisse tomber" Mais la, c'est lui qui est pris á son propre jeu.. Tout commence par un quiproquo qu'il n'a pas le courage de démentir. Il se fera prendre à son propre jeu. La machine s'emballe, plus il attend, plus il s'emmêle les pinceaux et ne peut plus reculer.
Le sujet est traité avec un humour savamment dosé, des jeux de mots savoureux sans pour autant tourner autour de l'humour grinçant ou le pathos qui, pour reprendre une expression que j'emprunte à l'un de mes éclaireurs "fait pleurer dans les chaumières" .
Les acteurs qui l'entoure font également un travail excellent.. La secrétaire amoureuse en secret de son patron qui fini par le lui avouer maladroitement, le copain proctologue, tous se prête au jeu de Jocelyn en tentant de l'aider de leur mieux, le soutenant tant dans le mensonge que dans la gestion de sa tristesse.
Jocelyn se retrouve donc pris à son propre piège, l'arroseur arrosé en quelque sorte.