Depuis l'annonce de ce projet de premier long-métrage pour l'ex-présentateur du Grand Journal sur Canal+, j'étais curieuse de découvrir le produit fini.
Que dire, que dire, que dire si ce n'est que c'est absolument navrant qu'il soit encore possible aujourd'hui de produire ce genre de bouse.
À vouloir dénoncer les dérives du milieu de la télévision, Denisot nous montre surtout à quel point c'est un monde privilégié, auto-centré et irritant. Parce que oui, les personnages de ce film sont tous plus antipathiques les uns des autres et l'envie de les remettre à leur place n'est jamais loin hahaha.
D'autre part, l'ensemble oscille entre comédie populaire et drame, ce qui peut fonctionner si bien dosé mais qui, dans ce cas, donne clairement un résultat assez brouillon et mal équilibré.
J'ai trouvé affligeant de voir des acteurs comme Denis Podalydès et Sylvie Testud (que j'aime tous les deux énormément) interpréter des rôles aussi inintéressants et clichés.
De ce film, on retient seulement que son prétendu-réalisateur a beaucoup d'amis connus, tous assez gentils pour accepter de jouer dans sa tentative d'oeuvre cinématographique démodée et misogyne.
Le plus regrettable c'est que le film n'a tellement pas eu de succès que j'ai dû aller dans une salle où je ne vais jamais (l'UGC Lyon-Bastille) pour au final rien, si ce n'est d'avoir perdu mon temps.
On notera tout de même que Franck Dubosc, même s'il est dans une certaine zone de confort, est excellent dans ce rôle principal et que sa prestation permet de ne pas interrompre immédiatement la vision du film.