Petits règlements de compte pour Michel Denisot, qui nous prend en étau entre sa liste de dossiers balancés sur ses anciens collaborateurs (TF1 et Canal+, comme on tourne autour du pot sans jamais les citer directement...) et son film censé être une comédie. Sauf qu'à tout le temps sentir voler les agrafeuses sur tous les bureaux ("tiens, prends ça"), on ne s'amuse clairement pas, on est même complètement gênés de se retrouver au milieu de ce qui ne nous concerne pas. Mieux encore, le titre se moque ouvertement de notre intelligence en enfonçant le clou, "Toute ressemblance" n'étant qu'une formule de plus pour vous faire comprendre la vraie nature de ce film, un pur règlement de compte (qui vous crie d'aller chercher vous-même les références aux personnalités et chaînes descendues en flèche par l'intrigue "fictive", mais on s'en fiche tellement qu'on ne fera rien d'autre que regarder sa montre pour savoir quand la guéguerre se terminera). Les guests stars sont les présentateurs des JT de plusieurs chaînes, aussi là pour se rallier au discours MeTooPresentateur ou BalanceTonJT, ce qui est encore plus gênant (Patrick Poivre D'Arvor, Claire Chazal, Giles Bouleau, Laurent Delahousse...), on sent presque que l'on dérange, que l'on est de trop, devant ce film fait par et pour ces présentateurs... Pour ce qui aurait dû être une comédie, on se demande souvent comment rire face à l'affligeant niveau de gags proposés (le Ministre stone et peint en rouge qu'on met à poil dans une baignoire pour le rincer au white spirit, cela pourrait passer chez les Farrelly - et encore - mais pas dans ce pamphlet qui se croit drôle, sans jamais l'être). On ignorera la prestation de Franck Dubosc, éreintante, qui passe presque inaperçue dans la catastrophe globale qu'est ce navet. On dira qu'un bon divan de psy aurait coûté moins cher à Denisot, et surtout aux spectateurs.