C'est du Toys Story. Oh ça oui.

[Aucun spoil inclus. Promis]

Je ne me souvenais que de quelques bribes des deux premiers opus, forcément les meilleurs moments.
Et puis, et je ne m'en rends compte que maintenant, Toys Story représente un concentré de tout que Pixar peut faire de mieux. Et Pixar, est pour moi la crème du cinéma d'animation. Si c'est Pixar, c'est forcément géant, sublime, parfait.
Voilà mon état d'esprit au moment de poser les lunettes 3D sur le nez.

Et bien évidemment, quand on part avec une si grande attente, on ne peut qu'être déçu.

Oui, Toys Story m'a déçu. Mais je ne peux en vouloir qu'à moi-même, pour les raisons que je viens d'expliquer.
Plus l'histoire se déroulait, et plus je me souvenais des deux premières histoires, et plus je me souvenais combien ces histoires sont légères et parfaitement adaptées... aux enfants de 5 à 10 ans. À presque 34 ans, après avoir vu tous les Pixar en cinéma, c'était la première fois où j'avais presque honte (OK, le terme est un peu fort) d'être dans une salle avec 300 gamins.

Je veux dire que les autres Pixar arrivaient à me faire oublier qu'il s'agissait de films pour enfants. Pas cette fois.

Mais bon, c'est tellement beau et si bien ficelé qu'on ne peut décemment pas donner une mauvaise note à un film comme celui-là.

Si vous avez l'occasion de le voir, allez-y. Mais avec le bon état d'esprit.


Cette année, la palme de mon film d'animation préféré va à How to train your dragon.