Toy Story 3
7.5
Toy Story 3

Long-métrage d'animation de Lee Unkrich (2010)

Une conclusion géniale bien avant d'être un film génial

Avant de commencer, j'aimerais dédier cette critique à Paquita. Paquita a été ma meilleure amie, pendant ma plus tendre enfance. C'est moi qui l'avais nommée, je me demande encore où est-ce que j'ai été pêché un nom pareil. Elle mesurait environ 10 cm, elle n'était pas bien grande. Elle avait un visage rond, très souriant, entouré de petits cheveux châtains clairs toujours tirés en queue de cheval. J'inventais toutes sortes d'histoires. Je trouvais toujours n'importe quoi qui lui faisait office de vêtement. C'était mon amie, ou bien c'était ma fille, cela dépendait. Mais avec le temps, Paquita et moi nous sommes perdues de vues. Les années passaient et elle restait dans le grand coffre, avec tous mes autres amis. Je ne sais plus comment cela s'est passé, mais Paquita a déménagé et vit désormais chez ma grand-mère, où mes deux cousines de un et cinq ans viennent souvent jouer avec elle. Il parait qu'elles aiment beaucoup mon amie. En même temps, Paquita est adorable. Et elle mérite d'avoir trouvé de nouvelles personnes pour jouer avec elle.


Donc, je commence cette critique. Lorsque j'ai découvert Toy Story 3 au cinéma... je l'avais vraiment aimé. Je ne suis pas sûre de l'avoir apprécié autant que ses prédécesseurs mais j'avais passé un bon moment. Mais personne dans ma famille ne l'aimait. Mon père le trouvait même mauvais. (Je tiens à dire que mes frères semblent avoir changé d'avis, aujourd'hui.) Je ne dis pas que cela a nécessairement changé mon avis sur le film, car je continuais de dire que je l'aimais bien, mais d'une certaine façon ça a pollué ma vision de ce Pixar, je ne saurais trop dire comment. Mais ça n'empêche pas qu'environ deux ans plus tard je l'ai revu avec l'intention de passer un bon moment, et... là, pour le coup, je me suis vraiment ennuyée. Je le trouvais trop lent, trop triste, se prenant trop au sérieux, pas assez drôle... Je me suis mis à penser que ce devait être effectivement un mauvais film, avant de me rendre compte plus tard de sa grande popularité (avec tous ces mauvais commentaires dans ma maison, je m'en serais pas doutée...), et j'ai donc accepté l'idée que c'était un très bon film objectivement, mais que c'était juste moi qui n'aimais plus son ambiance. Je l'ai finalement revu une dernière fois, après m'être refait toute la saga, et là... je l'ai adoré comme je ne l'avais encore jamais adoré jusque là. Je crois en fait qu'il n'y a qu'en regardant les deux premiers opus juste avant que je peux vraiment apprécier ce film et accepter son ton.


L'histoire se déroule une dizaine d'années après les événements des deux premiers films. Andy a bien grandi, et ne joue plus avec ses jouets depuis longtemps. Maintenant qu'il quitte la maison pour aller à l'Université, nos héros sont effrayés à l'idée de finir à la poubelle, ou pire encore. Andy compte les conserver dans le grenier, mais suite à quelques malentendus, les jouets (à l'exception de Woody) croient que leur propriétaire ne veut plus d'eux, et partent pour la garderie Sunnyside, où ils se font agréablement accueillir. Woody, qui sait qu'Andy a toujours voulu d'eux, parvient à s'échapper avec la ferme intention de rejoindre son vieil ami. Mais il se fait récupérer par une fillette appelée Bonnie, qui est aussi joueuse et imaginative qu'Andy au même âge. Pendant ce temps, la situation à Sunnyside devient un cauchemar pour nos autres compagnons...


L'histoire de ce troisième opus est géniale et c'est une chose que je n'ai jamais cessé de penser. Après ce qu'on vécu nos compagnons, il est logique que l'on arrive à cet événement auquel tous les jouets doivent faire face un jour ou l'autre.
Le film a également très bien choisi son moment pour sortir. Toy Story 3 étant sorti onze ans après le second volet, les enfants ont grandi entre-temps. Certains avaient l'âge d'Andy lorsqu'il y avait deux opus, et lorsque le troisième s'est pointé, ces enfants avaient encore l'âge d'Andy. La saga grandit donc avec ses spectateurs, et le spectateur n'en est que plus touché par l'histoire.


Mais si j'aime autant l'histoire, comment en suis-je arrivée à ne plus aimer ce film? Et bien, c'est un point qui ne me gêne plus autant aujourd'hui, mais que je continue de trouve dommage: le ton du film est beaucoup trop dramatique à mon goût. S'il y a bien une chose que j'admire fortement chez Pixar habituellement, c'est qu'ils savent manier les émotions avec beaucoup de talent. Tantôt on pleure, tantôt on est mort de rire. Et quasiment jamais, en regardant un Pixar, je n'ai trouvé qu'un sentiment était de trop et empiétait sur d'autres. Là-Haut, par exemple, traite d'un sujet grave et adulte, cela n'empêche pas que je rigole toujours énormément devant. Mais ce n'est pas le cas de Toy Story 3. Je trouve que l'on appuie trop sur à quel point cette situation est tragique, alors que même avec une tel scénario, je suis sûre qu'il y avait moyen d'écrire de bons gags.


Et en ce qui concerne l'humour qu'on a (car il y en a tout de même) je le trouve assez amusant... mais il est loin de me faire rire autant que les deux premiers épisodes. Les deux premiers contenaient beaucoup d'humour dans leurs dialogues (avec pleins de jeux de mots vaseux, mais ça arrive à faire effet sur moi), et c'est davantage ce type d'humour que j'aime. Avec la relation entre Ken et Barbie, et le Buzz en mode espagnol, c'est davantage du comique de situation que l'on retient dans ce film. Et j'ai fini par comprendre qu'il n'y avait que lorsque c'est fait avec une certaine énergie que j'apprécie vraiment le comique de situation, et le rythme de Toy Story 3 étant assez lent, je ne ris pas autant que je le souhaiterais. (Non! Ne me citez pas la scène des paresseux dans Zootopie! Là, ça me fait rire car c'est volontaire que ce soit lent!) Ken et Barbie me font rire, mais je trouve que les Barbie de Toy Story 2 étaient plus drôles. Probablement parce que pour le coup, faire rire était vraiment leur seule fonction dans le film. Je souris toujours devant le Buzz espagnol, mais je ne trouve pas ses dialogues suffisamment mémorables.


S'il y a bien un point excellent dans Toy Story 3, c'est la musique de ce bon vieux Randy Newman. C'est toujours aussi doux et mémorable, accompagnant chaque scène à la perfection. On ressent beaucoup de nostalgie dans cette bande-son. Aucune nouvelle chanson n'a été imaginée pour ce troisième opus. Nous n'avons que Je suis ton Ami au début, histoire de rendre le sentiment de nostalgie plus fort durant le visionnage. Je pense effectivement que ce troisième volet n'a pas besoin de nouvelles chansons, sachant que mis à part la chanson-phare je n'aime pas les chansons de Toy Story premier du nom. Pour ce qui est de la première suite, j'adore Quand elle m'Aimait Encore, mais l'ambiance de Toy Story 3 étant suffisamment triste à mon goût, je pense qu'une chanson de ce genre n'aurait rien arrangé.


En ce qui concerne le visuel, ça ne nous étonnera pas puisque l'on fait toujours des progrès en onze ans, mais c'est un grand pas en avant! Les textures sont toutes bien travaillées, et les humains ont cessé de ressembler à des jouets. (Je pense que certaines personnes n'avaient encore jamais compris l'histoire du premier Toy Story... Pourquoi des jouets géants posséderaient-ils des congénères miniatures?) Même si le film contient de nombreuses scènes peu éclairées, dans des teintes parfois vert pâle ou jaunâtres, cela reste le plus coloré des trois films, la garderie étant composée de nombreuses couleurs bien vives, agréables à l'oeil. (Je pense surtout aux salles de jeu, parce que sinon, cette garderie peut être assez glauque...)


Nos protagonistes sont toujours aussi attachants. Le Woody que nous retrouvons parait plus triste et frustré, souffrant de solitude et d'abandon après toutes ces années sans avoir pu jouer avec son ami. Malgré tout, il se force à demeurer optimiste, et c'est principalement en cela qu'il est si attachant dans cet opus. L'espoir ne le quitte jamais, durant tout le film il se bat pour pouvoir retrouver Andy. Au bout d'un moment, s'il fait tout cela c'est presque par altruisme pour son propriétaire que pour son bien personnel. Il se doute déjà qu'il serait bien plus heureux à jouer auprès de Bonnie, avec tous ses camarades jouets, que rester avec Andy alors qu'ils ne joueront jamais ensembles, tout en sachant que ses amis ne sont pas si emballés à l'idée d'aller dans le grenier. Mais Andy semble avoir encore besoin d'eux, par conséquent Woody et les autres doivent trouver le moyen de revenir. Il est toujours impeccablement doublé par Jean-Philippe Puymartin, qui parvient à faire ressentir tous les sentiments amers qu'éprouve notre cow-boy.


Buzz ne me fait pas autant rire que dans les deux premiers opus. Au début du film, il parait bien plus sérieux qu'à son ordinaire. Il se montre même bien plus terre-à-terre que son ami shérif. Mais il reste très attachant à faire tout son possible pour veiller au bien-être de ses camarades.


Bien entendu, il apporte son lots de sourires lorsqu'il est en mode démo, puis en mode espagnole, mais ses répliques ne me marquent pas autant que dans les deux premiers films.


Richard Darbois, un des plus grands Titans du doublage français, lui redonne tout le fun dont Buzz a besoin dans sa voix.


Jessie est toujours aussi agréable et pleine de vie. On ressent pas mal de peine en la voyant se faire rejeter pour la deuxième fois par un enfant qui comptait pour elle, mais elle parvient à rester forte et à accepter cette situation.


Elle forme un duo romantique amusant avec Buzz. Même si je continue de trouver qu'elle va mieux avec Woody, (Je ne dis pas ça parce que ce sont tous les deux des cow-boys. Je trouve vraiment que les personnalités de Woody et Jessie se complètent bien plus.) sa relation avec le cosmonaute fait bien sourire. Et je suis contente que cela ne serve pas qu'à faire rire et que cela aboutisse à un vrai début de relation.


Barbara Tissier la rend toujours aussi fun et vivante.


Beaucoup de jouets ne refont pas leur apparition, Andy les ayant donnés au fur et à mesure qu'il grandissait. (Et aussi parce que Joe Ranft, qui doublait plusieurs jouets, nous a quittés.) On ne revoit donc plus la Bergère. Je trouve tout de même sa disparition envoyée trop rapidement. C'était tout de même un des personnages principaux (dans le premier film, du moins) et elle était très importante pour Woody. Tous les autres jouets, qui sont parvenus à rester auprès d'Andy, sont restés égaux à eux-même. Ils décrochent toujours quelques rires. Je regrette peut-être un manque d'intervention de la part des p'tits Aliens, je les aime tellement. Parmi les nouveaux, on retient tous Ken et Barbie qui même s'ils tournent un peu en rond dans leur histoire, restent très amusants.


Pour la première fois, la saga contient un véritable méchant-pas-beau. Jusque là, on avait eu Sid, un gosse insupportable qui ne faisait que jouer avec ses jouets, Al, un gars qui voulait simplement se faire de l'argent en revendant des objets collector, ou Papi Pépite, qui même s'il finissait par se montrer trop radical vers la fin, semblait vraiment tenir à ce que Jessie ne souffre plus et que Woody n'ait jamais à vivre ce qu'elle avait vécu. Le méchant de Toy Story 3, Lotso, je ne l'ai jamais beaucoup apprécié. Malgré le fait que ce soit un esprit démoniaque enfermé dans un nounours rose parfumé à la fraise, ce méchant reste écrit avec bien trop de sérieux. Je le trouve beaucoup trop méchant. Et je trouve que la façon dont Rictus raconte son histoire est exagérément tire-larme. A cause de cela, je ne suis pas parvenue à être si touchée que ça. Et je ne comprends pas quel est l'intérêt pour lui de régner en maître sur Sunnyside. Peut-être veut-il absolument que les jouets puissent avoir des enfants qui veillent sur eux pour toujours... mais pourquoi vouloir que des jouets se fassent torturés par le groupe des Chenilles, et imposer ainsi la terreur? Quand les méchants sont méchants "parce que" je peux apprécier quand ils sont drôles ou mémorables d'une autre manière. Mais Lotso n'est pas drôle et je ne le trouve pas bien charismatique.


Le film contient des scènes absolument marquantes.


Ma scène préférée est la scène de la décharge, qui m'a toujours donnée des frissons. Nos héros sont condamnés à finir brûlés dans les flammes, parmi tous les déchets. Ils ne peuvent rien faire face à cela, alors que faire quand on va forcément mourir? Et bien rester ensembles. C'est ce qui résonne depuis le début du film. Depuis le début, nos héros disent que peu importe ce qu'ils doivent affronter, le plus important est qu'ils restent réunis. Et cela inclut de rester ensembles s'ils doivent mourir s'il n'y a pas d'autres solutions. Cela se fait sans parole. Buzz ne répond rien à Jessie lorsqu'elle lui dit qu'ils doivent faire quelque chose. Il se contente de lui prendre la main, et tous nos protagonistes finissent par se tenir la main. Ils sont ainsi sûrs que rien ne saura les séparer, et ils acceptent à présent leur funeste sort. C'est tellement intense que l'on oublierait presque qu'il s'agit d'un film familial, et on se mettrait à penser que nos héros vont vraiment rôtir. Et pour moi qui suis fan des trois extra-terrestres et qui trouvais qu'on ne les voyait pas assez, vous vous doutez que j'adore la façon dont Woody et ses amis sont sauvés.


]Et tout le monde a versé une larme à la scène où Andy donne ses jouets à Bonnie, en leur donnant une description précise sur chacun d'eux, et expliquant à quel point ils comptent énormément pour lui. Avant mon dernier visionnage, je n'avais jamais vraiment été émue par cette scène. Je trouvais le comportement d'Andy peu crédible. Mais lorsque j'ai revu le film, cela m'a beaucoup touchée. Je me vois bien plus décrire de cette manière Paquita, Lapinou, Nounours, Pilou et d'autres encore de cette manière qu'à une époque. Quand le film est sorti, j'étais peut-être encore trop jeune pour être nostalgique. Le moment où il hésite à donner Woody est particulièrement déchirant. On sait que pour lui ce jouet a une valeur extrêmement importante, on sait qu'il n'avait même pas prévu de s'en séparer. Il accepte de laisser à Bonnie son meilleur ami car il sait qu'elle saura bien mieux que lui l'embarquer dans de nouvelles aventures. C'est également touchant de le voir rejouer une dernière fois avec ses jouets, après qu'il les ait laissés dans leur coin pendant tant d'années. Même si cela ne fait pas bien crédible venant d'un adolescent, cela reste logique venant d'Andy. Accorder énormément d'importance à ses jouets, c'est une chose qu'il a toujours faîte. On a rarement vu un gamin inventer autant d'histoires avec ses joujous comme lui le faisait. Même si cela peut faire ricaner, je me rends compte aujourd'hui que cela aurait été incohérent avec son caractère qu'il n'éprouve pas davantage de mal à renoncer à ses anciens amis. Le "Au revoir, partenaire" de Woody est très poignant et sonne comme un au revoir à l'adresse non pas seulement d'Andy, mais aussi du spectateur, qui s'apprête à dire "au revoir" à ces merveilleux personnages qui les ont fait grandir. Le dernier plan se termine par des nuages, et se termine donc comme le premier film avait commencé. Le boucle est bouclée.


Mis à part pour Lotso, personnage auquel j'ai vraiment du mal, les défauts que je reproche à ce troisième opus sont du chipotage. Je trouve que l'ambiance dramatique aurait pu être mieux maîtrisée, mais cela ne m'a pas non plus semblé carrément désagréable lors de mon récent visionnage. Mais ce qui me fait principalement adoré le film, et c'est un point sur lequel je n'ai jamais changé d'avis... c'est pour le fait qu'il nous fasse dire au revoir à Woody et Buzz, et apporte une conclusion logique.
C'est pour cela que l'idée d'un Toy Story 4 me dégoûte. Si c'est principalement par son aspect de conclusion que j'aime ce troisième film, est-ce que je l'apprécierai toujours autant lors de mes prochains visionnages, en sachant que je reverrai ces personnages dans une quatrième aventure? Et le peu que l'on sait sur l'histoire ne me donne pas envie, même si Pixar a prouvé savoir écrire de belles romances. Ce n'est pas parce que j'ai dit qu'on se débarrassait de manière trop légère de la Bergère que j'ai envie d'un film où elle est au centre de l'attention, elle reste creuse tout de même! M'enfin, pour la qualité, je ne prévois rien, ce sera peut-être une bonne surprise, mais rien que l'idée du projet m'agace.

ErizuTeriyaki
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le 20 juin 2016

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ErizuTeriyaki

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