Vers l'infini, et au dela!

Malgré la multiplication des films d'animation "tout public" ces dernières années, la licence Toy Story a toujours eu une place spéciale dans mon cœur.
Fers de lance du savoir-faire des studios Pixar, les 2 premiers épisodes ont apporté nombre de trouvailles et d'idées qui en ont fait des références évidentes.

Et le troisième ne déroge pas à la règle!
La créativité est encore une fois au rendez-vous, ca déborde d'idées, de références, on retrouve avec bonheur et nostalgie les jouets phares des premiers épisodes, et les (nombreux) nouveaux jouets s'intègrent parfaitement.

Coté scénario, ca m'a paru plus dense, plus écrit, et moins linéaire que les précédents. Certains rebondissements téléphonés (n'oublions pas que les enfants en seront les premiers spectateurs) sont habillement rattrapés par l'humour des situations.
L'histoire joue avec des sentiments universels, et les transpose parfaitement à l'échelle des jouets, créant une double lecture (mère /enfant Vs enfant/jouet) qui fonctionne parfaitement.
Sans spoiler, la fin est plus ouverte que ce à quoi je m'attendais, et conclut ce cycle en beauté (avant un suivant?).

L'animation ne souffre d'aucun défaut, et l'impression de "fond vide" que m'avait laissé le premier épisode a complètement disparu. Ça fourmille de partout, et nécessitera un revisionnage en DVD pour apprécier les scènes à Sunnyside!

Les visages humains restent encore un peu figés, mais c'est plus du je pense à un parti-pris graphique qu'à un manque de technique, tant le reste est maitrisé.

On l'a attendu longtemps, mais ca en valait la peine!


Les -: Peut-être le dernier
J'aurais bien repris une heure de plus!

Les +: Rictus le clown, parce que je hais les clowns
Buzz, absolument génial en espagnol
Ken (si vous l'avez vu, vous comprenez)