Et ils ont une âme !
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Très spectaculaire, très intelligent, très bien construit, toujours très référencé pour les adultes (j'ai retrouvé avec émotion le téléphone Fisher-Price de mon enfance Heureux) et surtout très bien écrit, ce dernier volet s'attaque frontalement au thème assez sombre du passage à l'âge adulte - ou à l'adolescence, ce qui revient au même pour les jouets avec lesquels on ne veut plus jouer. Il est ici question d'abandon, de sentiment de trahison, de traumatisme et de ses conséquences psychologiques, et le film tout entier est empreint d'une étonnante noirceur. Ainsi, certains passages sont véritablement effrayants, la poupée bébé évoque plus l'univers inquiétant de Burton que les personnages mignons de Disney, et la grande séquence de la déchetterie (un monument !) sera aussi bien flippante aux yeux des jeunes spectateurs que bouleversante pour les plus grands.
Quant à la scène finale, c'est l'un des moments tire-larmes les plus réussis et les plus fins que l'on ait vus dans un film d'animation de ce genre.
Créée
le 4 juin 2016
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