Toy Story 4
7.1
Toy Story 4

Long-métrage d'animation de Josh Cooley (2019)

Un film qui, à son annonce, a fait grincer pas mal de dents, et pour cause, il s'agit d'une autre suite de l'une des franchises d'animation les plus connues, sans doute la plus admirée toute générations confondu et dont le 3ème volet considéré par beaucoup comme le tire larme ultime et la fin parfaite ne fut finalement pas le dernier, donc évidement quand on t'annonce que l'aventure continue, même si c'est Pixar et que ces gens sont des Dieux de l'animation, on pouvait, et je le comprend, avoir peur de l'épisode de trop et d'une suite juste sympa, ce qui aurait été un peu triste après une note aussi positive...


Pour mettre les choses vite fait dans leur contexte, je n'était de base pas un fan de Toy Story, si bien que quand on m'en parlait, je disais le trouver juste très sympa... et j'avais aucun souvenirs si j'avais vu ses suites ou pas étant jeune, donc nostalgie.... BOF! Mais j'ai recouverts toute la trilogie y'a quelques mois et le 1er fut une claque immense et inattendu, alors que bah, j'le connaissais quoi! Mais connaissant un peu plus l'art de la mise en scène car bon, on évolue dans la vie, bah j'me suis rendu compte que merde quoi... quel chef-d'oeuvre...!!
Bon après je pourrai pas en dire autant des suites, que là je trouve très sympa, surtout le 3, mais pas au point de crier au film parfait!
Bref j'avais été voir le 4 en avant-première le Dimanche, car bon rater ce genre d’événement pour Toy Story et un Pixar en général? mais BIEN SÛR!!! Et je profite donc de l'avoir revu et en 3D cette fois (la 3D qui en passant est pas incroyable, assez étonné de la part d'un animé de ce genre, donc assez dispensable pour le coup, dommage...) pour maintenant vous donner mon point de vue...


Beaucoup des plus nostalgique diront que ce film est une très bonne suite mais, pas indispensable, mais pour moi bien au contraire, on en avait besoin, et ça pour la raison 1ère... et indiscutable, Bonnie créer son propre jouet, SA création, qu'elle bricole avec une simple fourchette en plastique, un peu de colle et un bâtonnet en bois... et qu'elle chérira presque plus que ses jouets déjà fabriqués, et je trouve cette idée juste parfaite, c'est ce qui à mon sens, manquait vraiment pour compléter cette quadrilogie. Ce thème de la création nous fait nous rendre compte que parfois, on est jamais mieux servit que par soi-même et qu'il suffit de peu pour être heureux, juste un peu d'imagination et de créativité! Il suffit de se souvenir de notre enfance pour s'en rendre compte, une feuille de papier, de la ficelle, un crayon, un bâton ou du carton, TOUT était bon pour s'occuper et développer notre imagination... donc juste pour ça film, BRAVO!
Après évidement au niveau des thèmes, l'amitié, propre à cette franchise, l'enfance même, nos liens avec nos jouets, notre imagination, créer des histoires, créer des gentils et des méchants, bref, l'art du cinéma dans son plus simple appareil! Le début de relation entre Woody et Fourchette qui dénonce un peu le quotidien entre 2 potes dont 1 dépressif et l'autre qui essaie de lui redonner goût à la vie et essaie de le faire sortir de son confort pour franchir le pas et avoir confiance, un peu une métaphore de ce pote timide qui arrive pas concrétiser ou juste s'approcher de son crush, je trouve ça très mignon!
Le fait d'être adopté, de se trouver un(e) propriétaire, la rencontre, l'attachement, l'admiration, mais je vois aussi encore une fois, ça comme une métaphore de trouver l'âme sœur, et dans ce film, pas forcément la personne qu'on pense et qu'on vise, je trouve ça très noble de montrer que parfois le bonheur ne se trouve pas forcément où on l'attend! On peut aussi relever, comme dans la plupart des films d'animation, la confiance en soit, garder espoirs, oser les choses même risquées, ici par rapport au motard canadien, qui par ailleurs est une critique de la publicité "mensongère" et manipulatrice, et avec tout le respect que j'ai pour la télévision en général et la publicité (assez peu), juste... MERCI!
Et je pense ne pas avoir besoin de relever le féminisme, clairement surligné en rouge fluo et assaisonné de paillettes multicolores qui clignotent, bref la femme forte, indépendante et débrouillarde, mais ce qui ne l'empêche pas d'avoir des compagnons et de pas forcément vivre ses aventures en solo ET ne cache pas ses sentiments amoureux, donc vraiment vu son traitement, je pense qu'on pouvait pas rêver mieux comme évolution, en plus d'être assez cohérente avec ce qu'on nous propose au début! De plus c'est encore une métaphore sur le fait de ne pas rester dans son confort, de savoir franchir le pas et de vivre son indépendance! Détail amusant, on pourra remarquer que les prénoms des moutons sont je crois Bill, Bob et Loula, références très amusante au titre "Be bop a lula" créé par Gene Vincent (merci Google pour me donner un air cultivé, c'est cool! XD). Bon après y'a sans doute pleins d'autre références, que soit je n'ai plus en tête ou que j'ai simplement pas vu, mais pour avoir mélangé toute ces thématiques Pixar... CHAPEAU!


Je pense que le vrai défaut qu'on pourrait relever, c'est le fait que Buzz soit un personnage assez secondaire, mais ça encore passons, non surtout le fait qu'il soit un peu un personnage bête, qui ne réfléchit pas vraiment et se laisse influencer... pour un personnage qui a due pas mal évoluer depuis le 1er film et a vécu pas mal d'expérience et d'aventure, le voir là se faire "commander" par ses répliques de jouets franchement... surtout qu'il en devient un Deus ex machina, car quelle chance que ses répliques soient dans l'ordre du scénario pour le facilité... ça fait avancer l'intrigue bien trop facilement, même si oui c'est plutôt drôle, MAIS... bref Buzz est un peu décevant à ce niveau... et je rajouterai un détail perso, je trouve le calin final entre Buzz et Woody plutôt rapide, on parle quand même des 2 principaux de la franchise... en plus je parlais de personnage absent mais, la plupart des personnages connu un peu secondaire sont vraiment mit de côté, dommage, mais bon il fallait bien de la place pour les nouveaux personnages, qui au passage, on va en parler, son tous géniaux!


Bon déjà, et pour parler un peu de la VF car c'est important, Gabby Gabby qui est interprétée par Angèle, aussi jolie que talentueuse, bien que je ne sois pas un grand fan de toute ses œuvres, elle nous donne ici une prestation des plus émouvante et efficace, même si c'est plus les images qui parlent, son jeu est très bon! Pareil pour Jamel qui a su rester juste sans problème avec un personnage qui était fait pour lui! Audrey Fleurot en bergère, qui (ber)gère elle aussi, Marc Arnaud est un motard Canadien avec son accent BIEN québécois, et désolé les Québécois mais, avec tout le respect que j'ai envers vous, votre accent est tellement drôle XD je n'ai qu'une chose à dire "Oh Yeah!", et évidement Richard (FUCKING) Darbois et Jean-Philippe Puymartin,les grands habitués, rien à dire!


Un Pixar brillant, rythmé, drôle, malin, intelligent, réfléchit, référencé, à la mise en scène et aux messages toujours aussi marquant, ça sait doser, ça sait oser bref, je ne peux rien dire de plus à part que, Pixar vous êtes toujours autant des FOUS, on vous aime d'amour, j'ai pas tiré de larmes mais rare sont les séances comme là où j'avais les larmes aux bords des yeux tellement c'est puissant, vous nous balancez une histoire qui émeut, qui fait réfléchir, vous nous faite avoir des sentiments pour une PUTAIN de fourchette, et même si tout n'est pas parfait à mes yeux, surtout que j'avouerai avoir passé un 2ème visionnage moins intense et moins drôle, la surprise fut passé, mais je retiendrai 1h40 de PURES frissons, vous m'avez fait vibrer, vous êtes des génies mais vraiment, donc pour ça j'ai qu'un mot à vous dire.... MERCI !

Créée

le 28 juin 2019

Critique lue 252 fois

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