Je vois la vie en bleu............. et en jaune

La première fois que j'ai vu ce film ce n'était pas dans de très bonnes conditions, pour une raison simple, j'étais fatigué et j'avais somnolé devant le film, ce qui est dérangeant puisqu'on peut vite perdre le fil ici, quoiqu'il en soit je ne voulais pas rester sur ma mauvaise impression, car j'adore Soderbergh et qu'il s'agit d'un de ses films les plus réputés.

Au final, toujours pas épaté, j'ai quand même plus apprécié que la dernière fois, c'est pas dur puisque ce coup si j'ai tenu bon, je n'ai pas trouvé l'histoire passionnante et pas des plus captivante, j'ai vu mieux chez tonton Steven. Du moins, j'ai vu plus intéressant, certes la plupart des oscars qu'il a reçu ne sont pas démérité mais je n'arrive pas à concevoir qu'il s'agit d'un des meilleurs voir le meilleur du monsieur.
En plus d'une histoire peu prenante j'ai du me taper la gamine du personnage de Douglas dans le film, le genre de tête à claque qui soûle voir gâche un film, pourquoi tu te drogue jeune abrutie ? Enfin bref, à part ça je n'ai pas non plus surkiffé les couleurs, autant j'adore le bleu et jaune chez les récents films de Steven ou encore dans sa série The Knick mais là c'est archi trop prononcé. Je sais bien que c'est fait exprès pour délimiter Washington de Mexico mais bon, le bleu lisse et propre pour l’Amérique et le jaune crade et granuleux pour le Mexique, je comprend le principe mais je trouve le procédé moyen.
Après il reste bien sur le casting superbement dirigé par Soderbergh, Douglas, Del Toro, Cheadle, Zeta-Jones, Guzman, Quaid et Grace entres autres, du beau monde, pas étonnant quand on connait les castings des films de Steven.

En bref, il s'agit à mes yeux d'un des moins bon film du monsieur, je peux comprendre sa réputation mais ce n'est pas celui que je retiens quand je parle de Soderbergh.