C'est avec émotion, que j'ai enfin pu voir ce film maudit où à chaque fois, un obstacle se mettait sur ma route pour le visionner car :



  • Pas de thunes donc pas de cinéma.

  • Location VHS, la bande qui se déchire au bout de 5 minutes dans mon vieux magnétoscope.

  • Re-location VHS, soirée alcoolisé, le film est oublié dans un coin.

  • Location DVD, le film qui est rayé.

  • Télécharger en VO, il est en VF sous-titré asiatique (je ne saurais dire avec précision quelle langue).


Puis le miracle, la lumière au bout du tunnel, après 17 ans de galère (je ne vous ai pas donné toute la liste des rendez-vous ratés, ce serait trop long, risible et pathétique...), j'ai pu le voir, oh joie!
Bon, ce n'est pas la bombe annoncée, mais comme on me l'a tellement vendu, j'en attendais surement trop, puis vu avec un entracte de plusieurs heures, ça coupe un peu le délire, bref....


Ewan McGregor crève l'écran, il enterre tout le monde dans le film et surtout un Robert Carlyle qui n'était pas fait pour le rôle, une sorte de Joe Pesci des égouts, Jonny Lee Miller en blond, ça fait bizarre et c'est marrant mais vite fait, même Peter Mullan que j'adore ne m'emballe pas.
Il n'y a vraiment qu'Ewan McGregor et Kelly MacDonald qui avec ses 19 ans a affolé ma libido, surtout qu'elle est est toujours aussi belle dans Boardwalk Empire et surtout c'est une bonne actrice, elle me régale.


Une BO qui envoie mais par intermittence, parfois cela ne semble pas approprié. Danny Boyle qui mène le film de main de maître, avec des visuels qui marquent (cf les pires wc d'écosse), qui a fait croire durant longtemps qu'il serait l'homme d'un seul bon film, puis il y a eu "28 semaines plus tard" & "Slumdog Millionnaire".


Un film déjanté dont je craignais une apologie des drogues et alcools, au final c'est bien plus que ça, cela lorgne du côté "Orange Mécanique", il y a l’indéniable influence du maître Stanley Kubrick sans atteindre le talent du maître, mais cela a le mérite de ne jamais être ridicule ou malsain. C'est un bel ovni qui mérite d'être vu et revu.

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le 1 août 2013

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Laurent Doe

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