Michael Bay se baladait sur l'avenue, le cœur ouvert à l'inconnu, il avait envie de dire bonjour à n'importe qui.... Heu, pardon, il réfléchissait à ce qu'il pourrait faire pour sa prochaine "œuvre". Faut dire que, depuis Rock, y a pas eu grand chose digne de ce nom.
Seulement, voilà, Michael, il en a assez qu'on qualifie ses films de navets ou de nanars, alors, il cherche une idée de génie pour se faire encenser par le public.
Et là, ses yeux à l'affût rencontrent d'abord une pétasse bonnasse vulgos appelée Megan Fox.
- Ah, putain, je me la ferais bien, celle-là. Et si je la mettais dans mon pieu? Heu, film?
Bon, ça, c'est fait, reste l'idée, quand même.
Et là, notre Michael retombe sur un des symboles de son enfance, les Transformers.
Devant un tel modèle de tuning robotique, il ne résiste pas. Les Transformers doivent revenir au cinéma.
Et comme il veut de la crédibilité, il va voir Steven Spielberg qui, coup de bol, se fout de ce qui est tourné quand il ne fait que produire, un peu comme notre Luc Besson national, et doit en plus être aussi fan des Transformers.
"Moi, sur ce coup, je produis. Donc, je me fous de ce que tu fais tant que je rentre dans mes frais".
Il n'en faut pas plus pour que Michael ait des étoiles plein les yeux à l'idée de ce qu'il peut faire alors.
Alors, hop, on reprend des Transformers le duel Autobots/Decepticons, ainsi que le tuning des robots, et.... Bah, c'est tout.
On transpose tout ça sur Terre, planète que les Decepticons veulent conquérir (parce que les gentils Humains contre les vilains E.T, ça marche toujours) à l'aide d'un antique artefact laissé bieeeeeeeeeeeeeen des années plus tôt (parce qu'une quête mystique, ça donne un peu de background et ça justifie l'action).
Mais, malheureusement pour eux, les Autobots sont là aussi, et un post-ado benêt (Shia LaBeouf, parfait dans ce rôle taillé sur mesure vu sa tête de benêt) va les découvrir, ainsi que l'ampleur de l'assaut, et va évidemment prévenir tout le monde, jusqu'à faire intervenir l'armée (parce que, évidemment, seule l'armée US peut sauver le monde libre).
Et Megan Fox, dans tout ça?
Bah, à part faire la potiche bonnasse de service que se tape le héros (et là, faudra m'expliquer, parce que c'est aussi crédible que si on me voyait au bras de la miss...) et exhiber sa superbe(ment refaite) plastique, elle sert à rien.
Au final, on a donc un film d'action bas du front, sauvé par ses effets spéciaux (d'où le 2), à l'action illisible, bourré de clichés, et sans profondeur.
Je veux bien défendre Bad Boys et Rock, même Armageddon. Mais pas "ça".
Bravo, Michael, après nous avoir pas trop mal divertis jusqu'à Rock, tu nous prends pour des cons, en nous servant de la merde infâme sous prétexte de divertissement, et tout le monde marche. On peut dire que tu l'as gagné, ta crédibilité de "yes man" qui sait pas faire grand chose =)