Il y a le caca de chat. En dessous il y a le caca de chien. Et en dessous du caca de chien il y a Tr
Malgré tout, on pourra tout de même trouver quelque chose de bien fait pour Micheal Bay, le réalisateur du film (mais ça m'étonnerai que quelqu'un ne le saches pas), c'est d'être arrivé à faire quelque chose de regardable, et même de très regardable, ce qui constitue d'ailleurs une des meilleurs qualités du film, à partir d'un dessin animé, lui-même tiré d'une série animée, elle-même venant d'une BD, elle-même adaptée de jouets pour garçons représentant des robots pouvant se transformer en camion, en avion, en voiture, en tank... Bref une origine, et un concept des plus idiots pour faire un film, et on sera tout de même content que le film tienne rien qu'un peu la route, ce qui est agréablement le cas. D'ailleurs, une des idées qui devaient rendre le tout moins ridicule, si je puis dire, fut de centrer l'histoire, non seulement sur les robots, cela va de soi, mais aussi et surtout sur les humains, idée qui malheureusement tombe à plat à cause d'un humour très lourd, mais surtout d'une tonne de clichés : la fille canon qui traîne toujours avec des mecs musclés qui va bien sûr vivre l'aventure avec Sam Witwicky , le héros de l'histoire, celui-ci ayant bien sûr un arrière-arrière-grand-père ayant bien sûr fait une découverte importante dans l'histoire, Sam, encore lui, qui a bien sûr beaucoup, mais alors là beaucoup de chance, tellement qu'il survit à une bataille explosive dans New York opposant les Autobots, les gentils de l'histoire, et les Decepticons, les grands méchants, qui prennent d'ailleurs Sam pour cible, et ce sans, ou en tout cas presque sans égratinures... Mais, et c'est peut-être la chose la plus importante, on arrive à tout pardonner tout à Transformers, et ce dès que l'on a compris ce qu'est Transformers, et l'on comprend ce qu'est Transformers dès la première scène, explosive à souhait : transformers est un divertissement, mais surtout un divertissement sans intêret, un Blockbuster, en somme. Et voilà que je suis arrivé à résumer ce qu'est Transformers en une phrase, et tout le monde sait que les films dont on peut dire tout en une phrase ne sont pas des chefs d'oeuvre, en tout cas pas des films très profonds... Mais si apperemment le fait d'être divertissement est une qualités qui supprime les défauts (c'est ce qu'on appelle "la magie de Micheal Bay"), ça ne m'epêchera pas de décortiquer ceux-ci, en commençant par un point déjà évoqué plus haut, c'est-à-dire les personnages humains, qui sont pour tout dire les moins médiocre. Même si évidemment les acteurs ont apperemment eu du mal à jouer des personnages aussi stéréotypés, le tout reste homogène, et certaines scènes arrivent presque à être drôles ; mais vient alors les robots, les autobots, comme si le mot robot n'était pas assez ridicule, qui sont certes très bien faits mais surtout incroyablement lourds, autant au sens figuré qu'au sens propre, d'ailleurs. Pour en venir au scénario, qui heureusement n'arrive pas à la cheville du deuxième, où le sentiment que les détails se rajoutait au fur et à mesure quand ça arrangait les scénaristes, ce qui donnait en passant un résultat des plus invraisemblables, était à son apogée, il reste trop dans l'impressionnisme ridicule, essayant de paraître élaboré alors qu'il n'en donne que l'illusion, et il n'y a que cette illusion qui fut élaboré dans le scénario, comme quoi à force de vouloir faire trop d'impressionnisme, on n'impressionne plus du tout... Et, finalement, la seule chose qui impressionne dans Transformers ce sont les effets spéciaux, mais résumer tout un film à des effets spéciaux, est-ce encore du cinéma ? Conclusion : J'aurais voulu faire une analyse intelligente de ce film du film, explorer son fond, sauf que, problème, ce film n'a pas de fond, il n'y a que du boum-boum... Et si Transformers devient culte pour ses effets spéciaux, c'est que le cinéma aura régréssé. S'il devient culte pour sa nullité, d'abord le cinéma n'aura pas autant régréssé, mais aussi cela serait faux, car malgré tout, on ne s'ennuie pas... Divertissant, dira-t-on...