Michael Bay. Pour ceux qui ne connaissent pas son nom. Il est le réalisateur des gros films type « parc d'attraction » que vous avez certainement tous vu comme Armaggedon, The Rock, Pearl Harbor, Bad Boys 1 et 2 et The Island.
TRANSFORMERS. C'est avec le regard du gosse que j'étais, jouant avec les robots de la marque Hasbro, que j'ai plongé dans ce bijou technique (les effets spéciaux d'ILM sont hallucinants) qui ne pouvait naître que de la vision gargantuesque et exubérante d'un réalisateur comme Michael Bay.
Je passe évidemment sur les exploits et la maestria dont fait preuve le réalisateur – qui certe ne filme pas les états d'âmes, mais bien un chaos. Un chaos esthétiquement propre – mais lui reprocher cela, comme la plus part des raclures de bidet de la presse français type « Télérama », « Libération », ou bien les pseudo-cinéphiles qui s'imaginent qu'un bon film n'est rien d'autre qu'une vulgaire pose masturbatoire qui repose avant tout sur un simple commentaire (idéologique de préférence) et un jeu sobre et singulier du comédien. Tous ces messieurs ne savent tout simplement pas ce que veut dire se mettre au service de son film au lieu de flatter son « MOI JE » personnel dont fait preuve tant de « metteurs en scène ». Reprocher à Michael Bay : sa mise en scène digne d'un clip vidéo. Ses images dignes d'une publicité pour parfum. Le choix de sa musique « pompeuse »... Lui reprocher tout cela, c'est tout simplement lui reprocher son style. Car malgré tout ce que les pseudo-cinéphiles peuvent dire... Michael Bay a un style qui lui est propre. Un style parfaitement identifiable rien qu'au premier contact entre la rétine et l'image.
Pendant les 2h30 que dure le film, je n'ai cessé de rêver, de croire en ces robots. Je n'avais plus 26 ans (NDR: cet avis date de 2008), mais la naïveté de mes 8 ans. Le sourire jusqu'aux oreilles. Les yeux écarquillés et humides devant ces machines prenant vie devant moi. Pendant toute la vision, je n'ai cessé de repenser le jour où j'ai eu ma première caméra (un caméscope samsung handycam Hi8 pour être précis). J'avais 11 ans et j'avais réquisitionné pour l'occasion tous mes jouets, toutes mes figurines. Robots, monstres, soldats, voitures... et je les filmais. Tous les jours, je faisais vivre mes jouets devant ma caméra. Je me souviens de la sincérité à laquelle je croyais aux histoires que je me racontais. Et tout réalisateur devrait être aussi sincère avec l'histoire qu'il raconte qu'un enfant avec ses jouets.