Gavons les oies

It's done.

Bon comme prévu Rose n'assume même pas complètement son statut de leveuse de colosse; pendant tout le film on regrettera la Mégane.
Toujours mais heureusement bien moins présents que dans le 2, ces insupportables parents, tout comme ces ellipses et tout ce ramassis d'absurdités tant scénaristiques que... Tout. Tout est d'une connerie tellement abyssale que les machos des républiques bananières feraient pale figure à côté.
Je vais pas énumérer séquence par séquence ce qui ne colle pas tellement c'est à s'arracher les cheveux, mais entre autres, ya le grand vilain Decepticon qui est pas mort, mais il est tout vieux et il habite dans une cabane en Afrique avec un espèce de vomito sur patte. Et des fois il marche avec les éléphants sous un soleil couchant et avec un turban sur la tête pour rappeler qu'on est en Afrique. Rosie a un maquillage en kevlar et des talons greffés, parce que meme si le plus grand gratte ciel des Etats Unis s'écroule... Arf ça y je commence à tomber dans ce qu'il faut pas. :D
Donc niveau de bétise suprême c'est bien checké par notre maître à tous Michael Bay.

La 3D, elle ne sert strictement à rien à part nous rappeler que ces lunettes sur deux heures 40 de film ça nous fait vraiment chier et qu'on a bien payé 3€ de plus.
Le casting est, hormis deux brebis égarées; la blonde enceinte de Fargo et John Malkovitch, le même troupeau de merlans frits que dans les deux précédents. Shia atteint une performance d'acteur assez impressionnante dans les phases émotionnelles.
Parce que oui il a osé tenter de l'émotion Bay! Genre Shia il fait couler une larmichette de synthèse oui (en regardant vers le haut bien sûr ;) )! Et pendant ce temps le public reste placide. Ce sera pour une autre fois Michael, ce n'est pas du pain pour toi de tenter de donner de la profondeur à tes personnages. Non vraiment pas.

Le reste du cahier de charges, au vu du budget pharaonique du film pas autant que l'emprunt grecque mais pas loin, est pas vraiment remplis. C'est bien une profusion de pyrotechnie, de pénis métalliques, de puritanisme, de muscles et d'hommes chauves souris mais je m'attendais à plus dans la destruction de Chicago. Ca reste le summum du chaos et malgré un handicapé aux commandes j'ai trouvé pas ça trop flou ou illisible. Pourtant toujours autant clipesque et travellingesque. Bay doit snifer pour aimer autant les rails. Jdirais que ça manque de porte avion et de blindés, ouai ya pas de porte avion, les lances roquettes sont riquiquis et ya pas assez de gros plan sur le cul de Rosie.

Pourtant les 2h40 passent vite malgré la cascade visuelle parfois vraiment trop surchargée et l'intrigue d'une incommensurable stupidité. Encore plus que dans les 2 précédents les humains sont des jouets, la Terre est un jardin pour enfants et comme dirait Cyprien en classe de CE2, sont vraiment forts ces américains.