En gros mastodonte des blockbusters d'été, on ne peut s'attendre qu'à de bonnes choses pour ce nouveau Transformers : Un scénario concon qui sert de prétexte à une action explosive et quelques gags débiles. Un programme d'été pour se marrer un peu. Mais, c'est raté. Une catastrophe même.
L'action est molle (surprenant pour Michael Bay, qui nous avait habitué à des scènes haletantes), un scénario qui se veut intelligent, en créant des menaces de partout, soulevant des questions sur les origines de l'humanité et des Transformers,... Alors qu'on attend quelque chose de simple, l'histoire se perd (et nous perd), ne faisant même pas l'effort d'être rythmée, puisqu'on s'ennuie de bout en bout, dans des dialogues interminables r(le passage dans le vaisseau ennemi est l'exemple du problème).
Et les personnages... Mark Wahlberg joue un personnage à la limite du supportable, coincé au possible, représentant l'Amérique dans ce qu'elle peut parfois avoir de pire... On voit d'ailleurs un clone de Steve Jobs, un mec cool, qui se tape la fille de Marky Mark, et cette dernière est une jeune fille qui ne supporte pas le carcan familial, et qui se comporte plus en adulte que son père... Ne reste que le jeu d'acteur, qui est bon, sans être exceptionnel.
Transformers 4 est un gâchis, un monstrueux gâchis, qui échoue dans ce qu'il devait proposer (du fun, du fun et encore du fun). Et apparemment, on va en reprendre une fournée... Joie...