Transformers - The last knight : Cade Yeager est planqué dans un no-robot-land à essayer de les aider à venir se réfugier dans une casse perdue non loin. Optimus Prime n'est plus là, parti à la rencontre de ses créateurs. La chasse aux robots est ouverte et mondiale, alors qu'il en arrive de plus en plus sur Terre. Lorsqu'une étrange structure commence à sortir de Terre, tout le monde va partir à la recherche du bâton de Merlin et de son héritière pour sauver la planète et les humains.
Dire que c'est con comme la lune, c'est insultant pour la lune.
Bay fait du Z avec cette franchise, en pondant systématiquement un film interminable (2h20 et des brouettes), sur lequel il étire un scénario toujours plus improbable, insultant pour le spectateur, et bourré d'incohérences et d'invraisemblances, tout en s'en cognant royalement.
Le film continu donc en ligne directe avec le précédent, collant des robots en veux-tu en voilà à chaque plan, reprenant la recette du 4 pour faire de nouvelles recette$. Pratiquement pas de temps morts dans un enchaînement sans fin de scènes d'actions sans queues ni têtes, de la poursuite en bagnole au robot-fight plus ou moins gratuit.
Le tout est mitonné d'un brin de mythologie Bretonne, rappelant en passant que ceux-ci sont des alcooliques patentés, histoire de varier un peu le décors.
Les combats sont toujours aussi dégueulasses et mal filmés, quoi que légèrement plus lisibles que précédemment, les héros humains sont toujours aussi ridicules et devraient rester accessoires, Optimus est toujours aussi futé qu'un enfant de 5 ans qui peine à retenir une leçon de morale,...
Bref, Transformers 5 promettait plus ou moins un épisode épique et qui relancerait une franchise, mais il ne s'agit que d'un énième épisode d'une franchise plombée dès le départ. Ca pète, ça bouge, c'est débile, mais cette fois ci, c'est un peu drôle quand même (j'ai ri 2 fois).
Distrayant pour ceux qui aiment la franchise, résolument mauvais pour ceux qui aiment le cinéma.