Après une intro arthurienne réussie où Merlin est présenté comme un alcoolo, drogué aux femmes, fallait oser (génial Stanley Tucci) Il faut avouer que le tout met bien du temps à se mettre en place, la scène de présentation est assez longue, confuse, hystérique et pas très intéressante, on en apprend plus sur le passé de Yeager seul rescapé du précédent film qui a mis sa fille à l'abri..
Mais dès qu'Anthony Hopkins entre en scène, l'histoire démarre vraiment et on a enfin ce qu'on est venu voir. Une intrigue de fin du monde et de courses poursuites qui va à 200 à l'heure, avec bataille sur un vaisseau immergé qui mène à un combat final sur Stonehenge complètement dingue où Bay repousse les limites de ce que l'on a vu jusqu'à présent, le tout avec toujours une 3D soignée, c'est dire si on trépigne sur notre fauteuil.
Côté personnages, Mark Wahlberg est le seul survivant du précédent opus et fait son job, la nouvelle héroine, la ravissante Laura Haddock aussi et a en plus un rôle très important dans l'histoire, on prend plaisir à retrouver Josh Duhamel, ainsi que certains personnages du tout premier film. En revanche, on se demande ce que John Turturro réfugié à Cuba fait ici.. Par contre le personnage d'Anthony Hopkins est bien traité et ne manque pas d'humour, surtout venant d'un majordome Autobots qui est très drôle..
Il faut noter aussi que les scènes sur Cybertron avec Optimus Prime et Queen Thessa valent le déplacement.
Enfin, Bay se permet même de finir le film en laissant une fin clairement ouverte pour la suite, l'intrigue des structures n'ayant pas été mené à leur terme, il y a même un petit clin d'oeil à Sam Witwicky !
Bref, Transformers : The Last Knight (le titre est très bien expliqué) tient ses promesses, on comprend les réfractaires au film tant le truc est vraiment excessif, mais on est venu là pour voir un Transformer et on en prend plein la figure pendant près de 2h30, c'est ce qui compte en attendant la suite, deux autres films sont prévus et un spin off sur Bumblebee que le résultat moyen au box office risque de freiner, à suivre donc.
A noter, le film change plusieurs fois de formats au cours de la projection, on passe du quasi Scope au 1.30 et quelque (pas vraiment spécialiste) jusqu'au format carré, cela vient du fait que le film a été quasiment filmé en Imax et ce procédé est voulu par Bay et Paramount, cela peut gêner où dérouter, pour ma part, on s'y habitue, mais ça fait quand même bizarre.