CRITIQUE+IMAGES Mel Gibson c’est un peu l’homme qui revient de loin, un refoulé comme l’avait été Robert Downey Jr il y a des années avant de redorer son blason avec Kiss kiss Bang bang ou son rôle le plus connu celui de Tony Stark dit Iron man. Mel Gibson se fait rare ses dernières années ou est souvent reprit dans la presse à scandale entre propos racistes, depressions,


il ne restait de lui que le souvenir de l'acteur et du réalisateur.Alors meme si j’ai eu beaucoup de mal avec son film: La passion du Christ car la religion est quelque chose qui me dépasse totalement, j’ai adoré Apocalypto, chacun de ses films n’a jamais passé inapercu souvent considérés comme des films d’une violence exasgérée il a souvent fait polémique à ce niveau là, ce côté là ne me gêne pas car il est défendable par rapport aux propos et sujets du film.


C’était également le grand retour de Mel Gibson salué par la critique avec le film Blood Father film réalisé par le réalisateur français Jean François Richet.


Mel Gibson renaît de ses cendres avec ce film ou le casting démentiel s’ajoute à un “basé sur une histoire vraie” qui bouleverse par son histoire forcément et force l’admiration par sa réalisation. C’est en 2014 que Mel Gibson prend part au projet de réaliser ce film et il a fait un travail remarquable. Le titre anglais Hacksaw Ridge: La crète d’Hacksaw vient du fait que tout le combat se passe sur ce même et ultime lieu. Je préfère cependant le titre français que je trouve plus évocateur. A partir du moment ou nous arrivons en guerre le film se veut digne d’un film d’horreur, le changement de ton est radical, la brutalité de celui ci fait froid dans le dos.


Le véritable enfer est magnifiquement orchestré on assiste pétrifié au véritable enfer, là ou les corps explosent, les membres volent, les hommes tombent comme des mouches, le déferlement de violence, ce qui n’est rien de plus que des hommes tuant d’autres hommes ici pas de héros dans ses combattants. Le véritable héros est celui qui sauve des vies. Il dénonce l’absurdité de la guerre dont fait parti la violence en nous faisant comprendre que l’homme vaut mieux que ça. Les images sont stupéfiantes de réalismes, partout des corps troués ou les rats commencent à s’installer. Le côté épique du film est pleinement réussi et la photographie et la musique embrasse les acteurs et la réalisation qui se veut parfaite. A la fois beau et atroce, le spectacle prend aux tripes.


Desmond Doss est un personnage complexe mais convaincu du bien de ses actions et qui en est par conséquent évidement fascinant à suivre. Il reste droit envers ce qu’il croit et ses convictions et il ne dévie pas. Andrew Garfield est là un acteur parfaitement investi et qui sait être émouvant il trouve là son meilleur rôle à ce jour et on le retrouvera dans Silence, film de guerre également réalisé par un autre grand Martin Scorcese.


Hugo Weaving qu’on a pu voir dans le seigneur des anneaux la trilogie était le seigneur des elfes, ou vous avez également pu le voir dans Matrix ou Cloud Atlas incarne le père violent et alcoolique de celui ci, alcoolique après s’être battu à la guerre et avoir perdu ses camarades de combats et avoir vécu les atrocités de la guerre j’aime énormément cet acteur et j’étais ravi de le retrouver ici.


En sergent au fort caractère se trouve Vince Vaughn et j’aime énormément ce mec qui je trouve a un charisme fou, son personnage cinglant n’est pas sans rappeler celui dans Full Métal Jacket. (2eme photo personnage central) on a pu le voir dans True Detective saison 2 ou Serial noceurs en caporal on a également l’acteur Sam Northington qui ne connait pas de grande carrière depuis son grand role pour le personnage principal d’Avatar (Dos au mur ou Everest).


La grosse surprise de ce casting va pour moi à l’actrice Teressa Palmer qui incarne la petite amie de notre héros et que j’ai trouve lumineuse, aussi belle que talentueuse mais dont la filmographie n’est pas vraiment au plus haut, on a pu la voir dans L’apprenti sorcier ou Numéro 4.


La première heure se veut classique et pleine d’appréhension s’il était difficile de l’amener différement il traite cependant très bien la relation tendue père-fils et amène sa liaison amoureuse qui durera toute sa vie avec celle qui lui permit de tenir dans ses plus durs moments. Appelé l’objecteur de conscience tout le long du film par ses camarades au vu du fait qu’il ne prenne pas d’arme il est cependant à la fin, celui qui sauva 75 vies et eut la médaille d’honneur pour la plus haute distinction militaire aux Etats Unis.


Je résumerai donc en disant que j’ai vu un film absolument incroyable qui par son début m’inquiétait mais au final prend aux tripes pour sa réalisation qui rappelle quelque part la brutalité de Fury en un peu plus poussé et mieux amené selon moi. Les références vont de: Il faut sauver le soldat Ryan à La ligne rouge pour ne citer qu’eux.. Mel Gibson fait parti de ses réalisateurs qui font des films jusque dans leurs pires excès et qui poussent leurs films jusqu’à leurs retranchements sans jamais rien lâcher et je défends ça. J’aime les réalisateurs qui vont au bout de leurs projets de leurs sujets car il les passionnent quitte à abuser. 10 ans après son sublime Apocalypto Mel Gibson revient, au festival de la Mostra de Venise à la fin une standing ovation de plus de 10 minutes retentit dans la salle. Je pense que ça se passe de commentaires, un film qui marquera cette année comme l’un des meilleurs films à voir.

Xavier_DC
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le 10 nov. 2016

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Xavier DC

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