Descendu de toutes parts, ce « Twelve » n'est pourtant pas, loin s'en faut, le pire film de Joel Schumacher. On sent d'ailleurs une certaine application, une sincérité dans la démarche du réalisateur qui, sans faire de miracles (ça reste du Schumacher), parvient tout de même à nous concerner par ces portraits d'adolescents à la dérive, dans l'ensemble pas trop mal joués par des comédiens impliqués. On échappera malheureusement pas à certains passages lourdement démonstratifs ainsi qu'à une voix-off dont on se serait la plupart du temps passé, mais si vous êtes indulgents et n'avez rien de prioritaire à voir, ces 105 minutes n'auront rien d'insoutenables, et vous feront peut-être oublier (avec un peu d'effort tout de même) l'exécrable « Numéro 23 ». Honnête.