Ode à Fénéon
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Bruno Dumont est parti d'une expérience personnelle pour livrer un film en partie autobiographique ayant pour genèse les décors américains et l'angoisse qu'ils engendrent. Il met alors en scène son voyage avec sa compagne à Twentynine Palms, avec laquelle il était parti faire des repérages tout en y injectant de la fiction afin de tendre vers le genre horrifique.
Le réalisateur traite de l'horreur du couple en choisissant de se concentrer sur les moments de vide qui existe dans les couples. Ainsi, pendant près d'une heure cinquante, on suit ce couple d'européens en voyage en Amérique, perdus dans les grands espaces américains. Le film est une longue promenade ponctuée de scènes où les personnages baisent violemment, se disputent, n'arrivent pas à communiquer, et c'est agréable a regardé. La photographie soignée permet les longs plans contemplatifs, les scènes de rien à l'inspiration Antonionienne... Les paysages sont beaux, la dynamique qui existe entre les deux personnages intrigue... On est alors pris dans cette sorte d'hypnose légère, tout en se demandant quand est-ce que tout cela va dégénérer...
J'aimais beaucoup le film jusqu'au final; jusqu'aux dix dernières minutes qui viennent donner un dénouement à cette histoire. J'avoue avoir eu un peu de mal à comprendre cette fin qui m'a semblé un peu gratuite.
Le viol par les voyous rednecks semble n'arriver que par nécessité scenaristique. En tant que spectatrice, j'ai vraiment vécu cette scène comme une facilité : "Maintenant, il faut que ça explose, il faut un climax, un truc horrible : un viol! Et dénouement: la mort ! "
Bof... Tout cela n'est pas dénué de sens mais bien mal amené... Ce qui semble un peu malhonnête...
Créée
le 10 oct. 2016
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