La médiocrité est fort répandue. Parfois c'est extrêmement drôle, comme dans le nanar, comme dans certains très mauvais blockbusters. Et puis parfois, la médiocrité c'est très énervant. Et puis parfois j'ai envie d'écraser des chatons avec un couteau à beurre rouillé. C'est Twilight 5. CE FILM EST UNE MERDE. Entendons nous bien : tous les twilight sont extrêmement mauvais, mais celui-ci a quelque chose de grandiose dans sa médiocrité, tant il rate tout ce qu'il touche. Nous parlerons uniquement de la dernière demi-heure, car tout le reste a les mêmes défauts que j'ai énuméré dans mes critiques précédentes. Donc, à la fin de Twilight 5, il y a une énorme bataille, mal filmée, dans la plus grande tradition des films pour adolescentes débiles nourries au post modernisme, à la musique de mauvaise qualité et à l'astrologie. Sauf que, et c'est là que je m'apprêtais à dire du bien du film, il massacre quasiment tous ses personnages principaux. Je trouvais cela courageux, le film, même si c'était très mal fait, avait du cran, pour la première fois. Et alors que je savourais tous ces décès d'un air supérieur, le film fit une erreur narrative de débutant. C'ÉTAIT UN RÊVE. Le film avait si peur de faire quelque chose qu'il se refusait à tuer ses personnages, retirant tout enjeu narratif potentiel. Tu es nul Twilight 5. Tu es un film sans couilles, d'une médiocrité absolue, le paroxysme d'un cinéma grand public malade, abrutissant son public et ses auteurs. Alors, vous, amis lecteurs, la prochaine fois qu'on vous propose de regarder Twilight, faites un geste pour l'humanité. Détruisez votre interlocuteur.