Une Série B d'une laideur à toute épreuve...
Elle est décidément loin la belle époque où Francis Ford Coppola nous émerveillait avec des œuvres dignes de ce nom (Le Parrain - 1972/1974/1990 & Apocalypse Now - 1979). Avec Twixt (2012), un film à petit budget (7 millions de $), il se lance dans l'épouvante/horreur d'où il en tire une Série B d'une laideur à toute épreuve. Avec une esthétique très (trop) travaillée, rendant ses images tout simplement écœurantes et cheap (entre fantasmagorie & onirisme), Francis Ford Coppola ne tarde pas a créér un malaise entre le spectateur et son film. Pourtant ce dernier commençait plutôt bien, nous rappelant un certain David Lynch (Twin Peaks - 1990), mais le film finit rapidement par se perdre, entre rêve et réalité, où seul le cinéaste sait visiblement ce qu'il fait, laissant donc les spectateurs dans l'incompréhension. Une œuvre très personnelle (Francis Ford Coppola fait à de nombreuses reprises référence à lui et au drame qui le lie à son fils), l'ensemble étant par une histoire peu passionnante et des interprétations peu convaincantes (Val Kilmer & Elle Fanning), dans pareilles situations, on attend qu'une chose, que le film daigne enfin se terminer.
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