Une bonne surprise qui m’amène à découvrir, grâce au cinéma, l’univers de Christine Angot dont je n’avais lu, par manque d’envie et en réaction au battage médiatique, aucun livre et dont je connaissais, comme tout le monde, la blessure, et, par conséquent, le secret du récit. Le réalisateur semble avoir tiré le meilleur parti du roman avec des actrices convaincantes ainsi que des dialogues, une décoration et des costumes qui collent à l’époque. Juste une petite réserve sur le père qui est vraiment trop beau garçon et la plupart du temps trop poli pour incarner la noirceur peu à peu dévoilée de son personnage.