Très bonne comédie de La Cava (un génie tombé dans l'oubli). Entre Capra, le côté lutte des classes, et Lubitsch, ça se passe chez les rupins, champagne et smoking de sortie.

Ginger Rogers est jolie comme tout (d'habitude, je suis pas fan). Son regard triste, son personnage de bougonne perdue chez les riches et son jeu sobre donne une certaine mélancolie au film. Cette mélancolie étant contre-balancée par le rythme rapide de la screwball comedy, mélange étonnant et réussi que cette Fille de la 5e Avenue.

Les producteurs ont imposé un happy-end à La Cava, la fin originelle et plus dramatique n'ayant pas été appréciée lors des previews (une hérésie les previews au passage, quelle idée de laisser décider le public constitué à 95% d'abrutis).
Et ça se voit qu'il y a un truc qui cloche.


PS : le majordome s'appelle Higgins, enfin je suppose que ça ne fait rire que moi.
Pruneau
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le 28 déc. 2010

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