Déjà que je n'aimais pas Francis Huster, mais ce film pitoyable n'a fait que renforcer mon impression...Ménageait-il ses arrières en préparant sa propre vieillesse, ou succession ?
Parmi les tristes géniteurs de ce spectacle nécrophage, n'y en a-t-il pas au moins un qui se soit dit : "Le retour de Bébel au cinéma, ça devrait plutôt faire du blé non ?"
Raté : tout juste 200 000 spectateurs et ce malgré un générique aussi long que la liste des taxes et impôts en France. Et une promo très, trop abondante.
D'ailleurs, le casting est devenu au fil du temps un véritable faire-part mortuaire. On se demande du reste si Huster réalisateur, scénariste, acteur (...) n'a pas voulu "faire plaisir" en embauchant famille et amis, et des tas de has been genre "Magellan", quoique Mongeville n'y fut pas ! Ouf !
Songez y : si vous avez des fins de mois difficiles comme intermittent du spectacle, ou pensions de retraite trop justes, allez voir Huster. Bref, cette histoire est à vomir et cet antépénultième film de lui c'est déjà le film de trop !
D'autant que cette ode au voyeurisme part dans tous les sens et s'avère rapidement soporifique. C'est déjà un récit de vieux dans le plus mauvais sens du terme...
En voyant ce film de chien, on hurle à la mort comme un loup !
la une (RTBF) le 21.10.2019
On voit aussi une séquence dans laquelle le vieil homme va se suicider avec son chien en se posant au milieu de la voie ferrée alors qu'un train arrive... Afin que ça n'ait pas valeur d'exemple, je voudrais dire aux candidats au suicide ferroviaire que c'est la meilleure manière de se louper. Car j'ai été professionnellement un de ceux qui interviennent les premiers sur les lieux après un tel drame...
Selon les paramètres de l'accident, ou bien le suicidaire passe sous le train, où il est éjecté... Ce qui n'est pas forcément mortel si l'on considère les progrès de la médecine chirurgicale. Par contre, dans les deux cas de figure, la victime est quasi certaine d'avoir un (au-mieux) ou plusieurs membres coupés, sans toutefois trépasser ! Et il suffit d'avoir entendu une seule fois une des victimes "gueuler" de douleur pour ne pas avoir envie de l'imiter ! Si le suicidaire avait des raisons d'abréger sa vie, non seulement elles n'auront pas disparu mais ses problèmes vont s'amplifier de bien plus encore !
Autre victime : le mécanicien qui risque de voir longtemps devant son pare-brise le corps violemment projeté, et l'horrible bruit d'os fracassés que ça génère ! Certains même, ne peuvent plus jamais remettre un pied en cabine de conduite tant ça les a marqués à vie ! Tuez-vous si vous voulez, mais n'emm... pas les autres...
Certes, certains décèdent, mais dans quel état ?
Imaginez aussi la tête du proche qui sera obligé d'aller vous reconnaître à la morgue ! Je devrais dire tenter de reconnaître car le visage ressemble parfois à un puzzle qu'il a fallu reconstituer !
Si vous voulez vous suicider, demandez donc conseil préalable à votre médecin !