Bruno, joué par Dewaere, revient en France chez son père après avoir passé 5 ans en prison aux Etats-Unis pour traffic de drogue.
C’est donc un film très noir, pessimiste, dépressif voire nostalgique. Tout se passe mal malgré quelques espoirs, Bruno sort tant qu’il peut la tête hors de l’eau malgré ses déboires personnels. La relation avec son père est toxique, violente et hypocrite. Personne n’aimerait être traité de la sorte.
Par chance, il rencontrera une autre toxicomane dans une librairie où il a décroché un travail, Catherine joué par Fossey, et vivront un amour à la fois passionné et impossible. De façon évidente, les 2 se tireront vers le bas par rapport à leurs addictions.
Après une première rencontre dans les Valseuses, ce duo marche bien, on reprend un réel plaisir à les voir échanger ensemble.
Néanmoins, un peu critiquer un rythme et un montage en dent de scie. On fait parfois des bonds de 3 semaines en l’espace d’un plan, même si c’est expliqué on se demande ce qu’il s’est passé entre temps, tellement la situation de départ semblait si triste.
Pas mon Sautet ni mon Dewaere favori, mais quand même un film qui vous fait progressivement perdre foi en l’humanité.
On comprend quand même la dépression de Dewaere quand on voit tous ces rôles qu’il s’est tapé à la fin de sa vie...