Il y a de cela quasi 40 ans (1977) nous découvrions le ravissant Minois (et le reste) d'Agnès Soral qui ensuite fera craquer Coluche dans Tchao Pantin
Ah les bains de minuit, la transparence des dessous de la pure et innocente Jeune ado (dans le film)
Oui tout cela était touchant et donc innocent, c'était gentiment désuet, et cet amour interdit entre la jeune Agnès et le formidable et touchant Jean Pierre Marielle donnait à ce moment d'égarement énormément de charme.
On rajoutais, le coté bourru de Victor Lanoux, et la chanson titre de Mort Shuman, et oui un moment d'égarement version Claude Berri était une très sympathique comédie de mœurs, sans aucun mauvais goût.
Et voilà, donc 40 ans après l'obscur JF Richet nous ressert le couvert..
Et tout ce qui faisait le charme du premier s'envole dans une réalisation sans personnalité,
avec une histoire sans émotion, autour d'un couple à des années lumière du couple Marielle-Soral.
Vincent Cassel, la "fadasse" Lola Le Lann, et même François Cluzet se perdent dans cette histoire d'amour encore interdit, et le titre du film est une vraie déclaration quand à la situation désespérée dans lequel ce remake, s'est retrouvé...
Même le remake américain "la faute à rio" par son coté plus comique que comédie de mœurs, était plus supportable que cette version plate et sans émotion.
Alors vite, Il est temps que je me repasse l'intégrale de Mort Shuman pour me replonger 40 ans en arrière, à l'époque ou le bain de minuit avait ce petit coté désuet qui ne manquait pas de saveur.